La situation de confinement a mis en exergue un nombre important de problématiques de la société française qui pourraient être corrigées par de nouvelles options politiques :
- Santé : augmenter les moyens alloués aux services de santé français dont l’hôpital
- Fonction publique dont les personnels les moins transparents sont les policiers et enseignants (FPE), les personnels soignants (FPH), les personnels qui assurent l’appui et l’aide de personnes en difficultés (FPT) : augmenter le point d’indice des fonctionnaires
- Banlieues : réappropriation des banlieues – l’établissement scolaire ne doit plus être la seule présence du service public
- Personnes les plus vulnérables : mettre en place le revenu universel obligatoirement au moins égal au seuil de pauvreté qui est actuellement d’environ 1050 € puis le généraliser à toute la population.
- Réchauffement climatique : organiser 1 ou 2 semaines/an l’arrêt de tous les modes de transport, une sorte de confinement géographique (cf mon article de septembre 2019 intitulé "STAYCATION")
- SDF et Migrants : leur donner un toit et l’opportunité de se former pour trouver une place dans la société
FINANCEMENT
Du fait que les pays du monde entier sont impactés par l’épidémie COVID 19 et que, par conséquent, l’économie mondiale est dramatiquement touchée par ce fléau, c’est le moment opportun pour réunir, autour de la table, tous les représentants des pays de ce monde qui pourront enfin débattre d’un sujet toujours remis aux calendes grecques : la mise en œuvre d’une taxe sur toutes les transactions financières mondiales.
En effet, il est indécent que des citoyens du monde puissent vivre grassement des revenus issus du capital alors qu’une grande majorité de la population mondiale n’a pas les moyens suffisants pour vivre décemment en tant qu’humain du XXIème siècle : se nourrir, se soigner, éduquer et se former.
D’ailleurs, durant cette crise, il est apparu que ce sont les travailleurs dits « transparents » qui assurent le bon fonctionnement de notre société : personnels des industries alimentaires, personnels des magasins alimentaires, éboueurs,... et ce sont justement toutes ces personnes qui souffrent le plus des choix économiques dont la délocalisation, la mécanisation à outrance,…
Pour rappel :
« La taxe Tobin, suggérée en 1972 par le lauréat du « prix Nobel d'économie » James Tobin, consiste en une taxation des transactions monétaires internationales afin de limiter la volatilité du taux de change. Par extension, le terme désigne aujourd'hui une taxe sur les transactions financières. »
L’argent collecté serait ensuite réparti, annuellement peut-être, entre tous les pays du monde en tenant compte du nombre d’habitants, du taux de pauvreté et de tout indice permettant d’évaluer le besoin de financement de projets contribuant à la santé, au logement,… de la population. Chaque pays devrait mettre en place un collectif composé de personnes dites « sages » mais aussi de représentants des différentes couches sociales de la société pour gérer ce budget.
Ce ne serait pas simple à mettre en place… Certes, mais le monde tel qu’il est actuellement est de toute façon déjà difficile, voire douloureux, pour le plus grand nombre et quitte à se « coltiner » la difficulté autant que ce soit pour une bonne cause.
LAU PHILO