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  • : LAU PHILO ou Philosopher, méditer et échanger sur tout ce qui nous entoure
  • : Philosophie, Réflexion, Introspection, Méditation, Imagination, Intuition, Bon sens, CNV,
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6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 12:22

Quelle fulgurance ce matin lorsque je découvre sur le mur facebook d'un ami une fleur blanche sur un fond noir ! une sensation, comme une douce exaltation envahit mon corps.

En effet, j'ai soudain une réminiscence... une fleur en noir et blanc... un nénuphar... eh oui ! Boris Vian, l'un de ses chefs-d'oeuvre : L'écume des jours... puis les images du film inspirant, onirique et fantastique de Michel GONDRY... enfin je peux visualiser la radio des poumons de Chloe (moment fatidique de cette histoire)... L'écume des jours, un morceau de littérature qui livre une cruelle métaphore sur la naissance et la perte de l'amour...

Juste le temps d'écrire sur mon blog pour laisser une trace de cet instant qui m'a permis de constater, une fois de plus, que l'art est présent tout autour de nous... La photo d'une fleur, prise en noir et blanc, m'a conduite par analogie jusqu'au souvenir de la fleur évoquée par Boris Vian et m'a permis d'avoir une vision plus poétique, quoique toujours dramatique, du COVID19.

L'art se cache dans tous les recoins du quotidien et il suffit de prendre soin de regarder avec son coeur, puisque l'essentiel selon Saint-Exupéry est invisible pour les yeux, en mettant également à distance le cortège de ses préjugés, pour assister soudain au plus merveilleux des spectacles : la métamorphose de la réalité, banale ou tragique, par le biais de l'Art qui la sublime !!!

LAU PHILO

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19 octobre 2019 6 19 /10 /octobre /2019 08:32
Qui suis-je ? Où vais-je ? Qu'ai-je à faire ?
Qui suis-je ? Où vais-je ? Qu'ai-je à faire ?
Fondation Pathé 75013

Fondation Pathé 75013

J'avance pas à pas, pétrie de ton absence,

sur le chemin escarpé de la résilience.

Tour à tour, tout est douleur puis tout devient Joie.

Tour à tour, je m'accroche à toi puis je suis Moi.

Ascenseur émotionnel, "grand huit" de la Vie,

haut-le-coeur quand bien même le ciel me ravit.

Tel le balancier d'une belle horloge, j'oscille :

souvenir ou oubli ? Puis me happe la Ville

qui m'emporte à la découverte des 7 Arts.

Rien sur Terr' n'est plus réconfortant que le Beau.

Je rêve en écoutant Satie à la sitar,

puis je m'extasie en découvrant un tableau.

Plus loin une sculptur' retient mon attention.

Enfin, au cinéma, je suis en immersion.

A portée de tous mes sens : les arts de la Seine !

La quête du Beau toujours et partout m'emmène...

Gorgée de plaisir s'estompe la solitude :

résilience définitive ou interlude ?

J'avance pas à pas, je regarde le Monde

qui évolue bien loin de la Fraternité !!!

Un poète avait rêvé d'une grande ronde...

Je dois faire face à mes responsabilités :

juguler le passé, oeuvrer pour le futur...

Seules peuvent m'aider l'action et l'écriture.

Ne jamais oublier de regarder le ciel !

il est salvateur de prendre de la hauteur.

Un seul but : à mes convictions rester fidèle !

Tout cela finira bien par guérir mon coeur.

 

LAU PHILO

 

Qui suis-je ? Où vais-je ? Qu'ai-je à faire ?
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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 09:09
STAYCATION
STAYCATION

Staycation, un concept né vers 2010 et qui vient tout droit des Etats-Unis : une contraction de STAY (rester) et VACATION (vacances) pour désigner le fait de rester chez soi dans sa ville ou son village et passer des vacances comme le ferait un touriste !

Changer de point de vue et redécouvrir ce qui parait familier, une action également militante puisqu'elle permet de participer à la lutte contre le réchauffement climatique sans oublier que le budget habituellement consacré au transport vient s'ajouter à celui prévu pour les activités sportives, les sorties culturelles ou festives ! Mieux profiter ainsi de la vie !

Je pratique régulièrement ce mode de vie depuis 2013. Non pas que la découverte de nouveaux paysages ou que les bienfaits de la nature me sont indifférents mais, habitant près de PARIS, il s'agit plutôt pour moi de pouvoir me réapproprier cette ville capitale à mon propre rythme, au gré de mes envies, au hasard de mes déambulations... et c'est un vrai plaisir que de redécouvrir les monuments baignés de soleil, dont les contours se dessinent sur un ciel bleu azur :  carte postale dans laquelle je me trouve ainsi projetée !

Et il en est un qui me fascine toujours autant : la Tour EIFFEL ! Majestueuse, imposante, d'une architecture époustouflante,  elle s'élève magistralement et transperce le ciel bleu de l'été. Devant elle, j'ai encore et toujours ce sentiment puissant, l'émerveillement, et je redeviens la provinciale qui rêvait d'aller à la capitale.

Mais, cet été 2019, j'ai dû affronter la réalité d'une métamorphose radicale : les 4 pieds puissants de la Tour EIFFEL désormais ancrés dans un parc ceint par une haute et épaisse cloison de verre et d'acier !!!

D'abord, consternée devant ce mur qui se dressait soudain devant moi et dénaturait cet espace magnifique qu'est le Champ de Mars, j'ai ensuite envisagé cette enceinte visiblement transparente comme la barrière protectrice de mes souvenirs et j'ai baptisé l'espace clos : Nostalgia Park, formule plus courte à énoncer que Parc de la nostalgie.

Mes souvenirs les plus chers, vécus à l'abri de cette Tour EIFFEL étaient ainsi sauvegardés à jamais dans un espace protégé : Nostalgia Park !

Escale principale : l'attraction "Bienvenue en 2002" dont je me souviens comme d'une année inoubliable puisque marquée par deux moments bienheureux :

- champagne partagé, au mois de juin, avec ma soeur et mon fils à l'occasion de mes 40 ans : coupes entrechoquées, rires complices, bougie symbolique !

- puis premier baiser, une nuit étoilée de novembre : les prémisses d'une folle histoire d'amour entre une provinciale et un Parisien artiste peintre... quelle aventure !

Mais plus assez de temps aujourd'hui pour parcourir tout le parc et vous faire découvrir la suite de l'histoire. Revenons plutôt au soleil qui réchauffe les corps et les coeurs, à cette ville qui sait faire tourner les têtes et qui offrent tant de moments de beauté, de farniente, de caliente ! dès qu'on ose franchir la porte de la station de métro ou du RER de sa banlieue.

Alors n'hésitez plus, optez sans complexe pour le Staycation et au plaisir de vous croiser l'été prochain près de chez vous !

LAU PHILO

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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 14:09
Greta Thunberg 2019

Greta Thunberg 2019

L'adolescente Greta Thunberg s'est exprimée en juillet devant les parlementaires français, du moins ceux qui ont exprimé leur volonté d'écouter son message - autant dire que les sceptiques ont pu échapper à toute remise en question. L'accompagnaient, lors de cette allocution retransmise sur la chaîne LCP, 3 jeunes français(es) qui ont suivi son mouvement de protestation "grève de l'école pour le climat" initié en 2018.

Cette lanceuse d'alerte crie régulièrement à l'urgence auprès des décideurs, afin qu'ils acceptent enfin de prendre acte du fait que le mode de vie des sociétés industrialisées est néfaste pour l'ensemble de la population terrienne, espérant ainsi les conduire à changer de cap : s'éloigner d'une politique capitaliste qui prône le productivisme en dépit du bien-être futur de l'humanité toute entière, pour s'orienter vers une politique responsable qui garantit l'adéquation entre ce que la TERRE peut produire et l'utilisation de cette production au bénéfice de tous.

Les dégradations infligées à notre planète par une partie de la population, qui s'avère être la plus riche et souvent la plus indifférente au devenir de ses congénères, ont un impact irrémédiable sur la qualité de vie de tous les peuples de la TERRE, quand bien même certains d'entre eux pourraient encore vivre en totale harmonie avec la nature. C'est là qu'intervient justement la notion de justice sociale que Greta Thunberg évoque dans son intervention télévisée. Pourquoi certains Terriens, parce qu'ils vivent dans les zones privilégiées, auraient-ils de droit de porter préjudice à la qualité de l'air et du climat d'autres terriens qui, nés dans des zones où sévissent encore la misère et/ou la guerre, ont d'autres préoccupations, ô combien plus vitales, que de s'adonner à des actes consuméristes et/ou générateurs de pollution ? Peut-être la démarche écologique, à l'instar des courants philosophiques des XVII-XVIII-XIXèmes siècles, va-t-elle permettre une mobilisation générale des consciences...

Que les "décideurs" admettent enfin combien il est urgent d'agir est un impératif pour espérer lutter positivement contre le réchauffement climatique, mais cela ne pourrait aboutir sans que chaque Terrien(ne) accepte de modifier ses habitudes de consommation. Et là, il ne s'agit pas de se dédouaner en prétextant suivre le dernier régime alimentaire à la mode !!! Par exemple, combien d'entre vous, qui de surcroît se sont plaint(e)s de la canicule aux mois de juin et juillet, prennent-ils(elles) l'avion, au cours de l'année, pour rejoindre des destinations où la température est au moins aussi élevée ? N'avez-vous jamais réalisé que le kérosène des avions altèrent bien davantage notre air que le gazole et l'essence de toutes les automobiles ?

D'ailleurs, même si l'électricité est considérée aujourd'hui comme un "moindre mal", vous êtes-vous demandé, lorsque vous branchez ou actionnez tous les appareils électriques, si cela est vraiment respectueux des générations futures que d'enfermer pour des centaines d'années des déchets radioactifs dans des bidons stockés dans des lieux dits "hermétiques", comme sur notre satellite LUNE ?

La responsabilisation de chacun(e) d'entre nous en tant que Terrien(ne) est incontournable, mais il faudrait que les décideurs veuillent bien reconnaître que, pour responsabiliser les citoyens, il est préférable d'encourager et de mobiliser plutôt que de sanctionner par le biais des taxes diverses et variées. Certes, les moyens financiers pour mener cette lutte sont nécessaires, car les évolutions technologiques concernant l'énergie solaire, éolienne ou hydraulique en sont l'une des clés. Mais il existe une source d'argent qui est intarissable à ce jour, ce sont les caisses des plus gros pollueurs du monde entier : les industries, les productions dont celles de l'agriculture intensive, les compagnies aériennes et maritimes dont les propriétaires des cargos qui sillonnent sans cesse les océans, les mers, les fleuves et les canaux ... tous ceux dont l'unique objectif est de générer de plus en plus de profit, savourant leur succès au mépris du devenir de notre planète TERRE et des futures générations !!!

Peut-être de quoi rétablir une certaine justice sociale et apaiser la colère des "Gilets jaunes" comme celle de Greta.

LAU PHILO

 

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21 juin 2019 5 21 /06 /juin /2019 22:59
De la Révélation à l'Etonnement

Aujourd'hui, j'ai eu le plaisir de vivre la journée du Vendredi 21 juin 2019, premier jour de l'été et jour de la Fête de la musique, et sous le soleil !

Il y a 6 ans mois pour mois, quantième pour quantième, jour pour jour, le vendredi 21 juin 2013, alors que le lundi 17 juin nous fêtions mon anniversaire, je pleurais amèrement celui qui "un soir de liesse, a décidé de m’effacer, d’un seul trait, de son quotidien", celui qui, "sur les trottoirs de PARIS, m’a mise KO". Mais, en cette journée du vendredi 21 juin, j'ai pu vibrer au rythme de l'électro sur les quais de Seine puis, plus loin dans le IVème, chanter avec les chorales de la place des Vosges...

https://www.youtube.com/watch?v=54fea7wuV6s

https://www.youtube.com/watch?v=FgxwKEuy-pM

La musique m'a toujours accompagnée... elle m'est d'ailleurs indispensable pour me ressourcer. J'ai souvent associé des passages de ma vie à des chansons ou morceaux de musique. Par exemple, à chaque nouvel amour, je ne pouvais m'empêcher d'entonner le refrain :

https://www.youtube.com/watch?v=OJr4qpUfKMY

C'est ainsi que j'avais trouvé un joli titre pour illustrer l'histoire que j'ai vécu avec cet homme durant plus de 10 ans. C'est en découvrant l'un de ces dessins, dans lequel il nous avait représentés marchant ensemble d'un pas alerte et rythmé au milieu de fleurs multicolores qui semblaient chanter notre amour, que j'ai pensé à cette chanson entrainante :

https://www.youtube.com/watch?v=Fmbh5G5h_uQ

Puis le temps a passé...

https://www.youtube.com/watch?v=CONUOE7IcFs

https://www.youtube.com/watch?v=9GvKfvDt5T8

La Révélation !, que nous semblions avoir eu l'un et l'autre lorsque nous nous sommes rencontrés, et qui m'a laissée croire que notre couple était une évidence... s'est dissipée...      BRUTALEMENT. Il était désormais question de LIBERTE qu'il souhaitait (re)trouver... Etonnement amer et déconcertant ! Voici ce qu'il m'a dit :

https://www.youtube.com/watch?v=EKB_vBbktBY

Puis le temps a passé...

https://www.youtube.com/watch?v=K5KAc5CoCuk

https://www.youtube.com/watch?v=CfihYWRWRTQ

Aujourd'hui, je ne sais si la Liberté est devenue pour lui une Révélation ou est restée une Chimère mais, en ce qui me concerne, après avoir dû, contre mon gré, l'expérimenter heure après heure, jour après jour, mois après mois, année après année, j'ai appris à l'apprivoiser, voire à la goûter parfois, à mon grand Etonnement :

https://www.youtube.com/watch?v=ZP0kCK9rnd8

https://www.youtube.com/watch?v=xC4jgcT2N_0

Le temps passe encore... m'éloignant de ce 21 juin 2013... une autre chanson me poursuit... j'ai alors envie de :

https://www.youtube.com/watch?v=zWZMXNyW5k4

LAU PHILO

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14 avril 2019 7 14 /04 /avril /2019 18:57
Du regART au SAINTbole
Du regART au SAINTbole

En créant une oeuvre, l'artiste s'inscrit d'abord dans un élan libérateur. Il livre à l'Autre ce qu'il ne peut garder pour lui seul et, en partageant ainsi le regART qu'il porte sur le Monde, il cherche à provoquer une émotion ou une réflexion.

Le ressenti avant la parole ou la parole avant le ressenti.

Dans le premier tableau, l'obscurité a chassé la lumière et le Christ crucifié apparaît seul sur sa croix, dans les ténèbres. Celui/celle qui regarde peut alors être envahi par le sentiment d'une profonde solitude, voire d'un abandon. Ressenti de l'artiste qui a peut-être pu se considérer comme "crucifié" par le Monde qui l'entoure ? ou bien expérience davantage personnelle ?

Les sentiments prennent le pas sur la réflexion... malaise... ou impression de se sentir enfin compris(e)....

Dans le deuxième tableau, la lumière jaillit des aspérités de la matière qui vient, tel un filtre, donner une nouvelle lecture de la croix sur laquelle fut crucifié le Christ. Celui/celle qui regarde s'interroge. Quel message véhicule cette superposition incongrue ? Quel sens peut-il être donné à cette présence inattendue d'un objet de consommation tel qu'une bouteille d'eau en plastique ?

Les mots s'entrechoquent et mènent à une réflexion avortée... ou à un message sublimé....

Ces deux tableaux sont nés du regART, de deux artistes, extrapolant la représentation du Christ crucifié sur la croix... Puis, alors que j'allais conclure sur l'antagonisme entre ces deux tableaux par rapport à la portée de ce symbole religieux, l'actualité s'est malheureusement invitée dans ma réflexion, en ce début de semaine Sainte.

Parmi toutes les images qui témoignaient de la désolation à l'intérieur de Notre-Dame, après l'incendie, je fus soudain, comme chacun(e), sidérée par cette photographie qui révélait que la croix dorée, placée au-dessus de la Piéta dans le choeur de la cathédrale, resplendissait encore "douloureuse et lumineuse, à la fois. » (a écrit un prêtre).

Née du regART de l'artiste Marc COUTURIER, la croix dorée, dépouillée du corps du Christ crucifié, ne sera plus jamais regardée comme l'oeuvre d'un artiste mais rayonnera désormais comme un SAINTbole.

LAU PHILO

Du regART au SAINTbole
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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 16:57
Le privilège de l'âge

Chaque homme, Chaque femme, à partir de 50-60 ans, aspire aujourd'hui à montrer qu'il qu'elle est encore jeune, préférant ignorer le nombre des années qui s'additionnent jusqu'à ne plus supporter l'évocation d'un anniversaire.

Il/Elle surveille ce corps qui est le premier à trahir le nombre des années, davantage pour les femmes qui subissent un cataclysme hormonal, la ménopause, quand bien même les hommes ne sont pas épargnés par l'andropause qui s'impose de façon plus sourde.

Il/Elle préfère malmener ce corps plutôt que de l'écouter demander davantage de tempérance et d'attention dans les actes du quotidien de façon à pouvoir rester en bonne santé et ainsi ne pas être pollué par la prise de substances médicamenteuses censées faire disparaitre les microbes, les virus...

Et dans cette quête de la performance corporelle, qui correspond, selon moi, au déni de la manifestation de la nature, chacun/chacune ignore le privilège qu'offre l'âge : être en capacité de mieux connaitre son corps, de l'écouter en se montrant attentif aux alertes qu'il donne lorsqu'on oublie de prendre soin de soi, d'apprendre à l'aimer tel qu'il est, avec ses défauts de plus en plus apparents, ses douleurs davantage présentes, malgré les quelques contraintes qu'il impose dans la gestion du quotidien....

Il s'avère que ce refus d'avancer en âge altère non seulement notre rapport à notre corps mais aussi le lien qu'on peut tisser avec l'autre.

Dans les yeux des hommes, les femmes, célibataires surtout, découvrent soudain qu'après 50 ans, elles ont atteint leur DLC. Il semblerait que les hommes se plaisent à croire qu'ils ont la possibilité de "consommer" un produit davantage attractif, préférant ignorer cette femme, pourtant de leur âge, mais justement au caractère souvent trop affirmé à leur goût. Houellebecq n'a-t-il pas écrit : "A partir d'un certain âge, une femme a toujours la possibilité de se frotter contre des bites ; mais elle n'a plus jamais la possibilité d'être aimée. Les hommes sont ainsi."

Mais ce n'est guère plus rassurant pour les femmes de cet âge, vivant encore en couple, qui, sans en prendre conscience, répondent à une alternative quasiment incontournable, pour pérenniser leur mode de vie. a) Soit elles endossent le rôle de la ménagère, de la mère et/ou peut-être de la grand-mère, toujours super-active, faisant inconsciemment valoir ainsi à leur mari ou compagnon qu'il a encore et toujours besoin d'elle pour affronter les vicissitudes du quotidien. b) Soit elles s'avèrent être, de façon chronique, les proies de la maladie ou de la dépression, comme si elles avaient besoin de signifier à leur mari ou compagnon que seule leur présence et leur soutien indéfectible leur permettra d'affronter, de surmonter peut-être, les affres et symptômes endurés au quotidien.

Vaut-il mieux être femme célibataire ou femme en couple ?

Et je m'adresse à vous tous, hommes et femmes de plus de 50 ans : pourquoi ne pas nous employer à devenir enfin et tout simplement des Humains, chacun/chacune avec sa part de féminité et de masculinité, puisque la reproduction n'est plus véritablement une injonction ?

Peut-être aurons-nous ainsi, chacun/chacune, le bonheur de rencontrer un autre être humain bienveillant qui aura envie de vivre une relation équilibrée, apaisante et épanouissante... Imaginez ce nouveau mode de relation duquel seraient enfin bannies toutes les problématiques liées à l'orientation sexuelle ?... une utopie ?

Nietzsche a écrit "Deviens ce que tu es" et justement ne sommes-nous pas avant tout des Humains ?

LAU PHILO

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 11:45
A CRAN LES ECRANS

Les écrans ont envahi notre environnement quotidien : écran de PC fixe ou portable, écran de tablette, écran de téléphone portable, écran de GPS, écran de télévision...

Si beaucoup de ces écrans semblent avoir obtenu l'adhésion inconditionnelle, voire l'addiction de leurs utilisateurs, un seul reste l'objet de circonspection : celui de la télévision qui est pourtant entré dans nos vies avant tous les autres.

Pourquoi cette désaffection ? Il est en effet de bon ton, pour la plupart des personnes, femmes ou hommes, que j'ai rencontrées lors de moments conviviaux, d'afficher, lors d'échanges informels, un certain mépris ou un mépris certain pour la télévision qui doit, semble-t-il, être l'apanage de celles ou ceux qui sont paresseux(euses) intellectuellement.

Je suis donc très souvent la seule à reconnaitre regarder la télévision et à arguer que Regarder la télévision ne signifie pas "s'avachir" sur un canapé et "gober" le programme qui passe, surtout depuis l'invention de la télécommande !

En effet, il suffit de regarder un guide des chaines télévisuelles pour constater que l'offre des émissions est très abondante, sans compter la possibilité de Replay et d'Enregistrement. De plus, cela donne l'occasion de découvrir des "choses" parfois étonnantes ou exceptionnelles, au niveau artistique, culturel, géographique, sportif, économique, politique, scientifique ou humain, auxquelles on n'aurait eu ni l'idée ni l'envie ni l'occasion de s'intéresser.

D'ailleurs, au fil de la conversation, un grand nombre de ces détracteurs de la télévision finissent toujours (à l'insu de leur plein gré) par révéler qu'ils passent un grand nombre d'heures à naviguer sur Youtube pour regarder des vidéos humoristisques ou à jouer à des jeux vidéos, quand ils ne commencent pas, pour certains, à se lancer dans une critique très argumentée de telle ou telle émission de télévision qu'ils n'ont bien-entendu jamais regardé ;-)

Je suis une passionnée, entre autres, de cinéma, de danse, de concert, d'opéra, de spectacle vivant et que d'opportunités, si faciles d'accès, sur ARTE, PARIS PREMIERE et aussi d'autres chaines plus classiques ! Bien-sûr, il ne s'agit de choisir que la catégorie artistique et non une oeuvre précise ! Mais comment avoir l'idée ou l'envie de voir et écouter une oeuvre dont on ne soupçonne même pas la création ! C'est justement ce que propose la télévision : découvrir ce qui est au-delà de nos préoccupations, au-delà de notre sphère personnelle.

La télévision est donc l'un des écrans qui envahit notre environnement quotidien, mais qui, en outre, a cette spécificité de faire découvrir non seulement ce qui se passe ailleurs mais aussi ce qui concerne d'autres personnes, avec peut-être cette "vertu" d'amener chacun(e) de nous à développer davantage de compréhension, voire d'empathie, pour tous les humains qui vivent un quotidien autre que le nôtre.

Votre façon de regarder la télévision va-t-elle changer ?

LAU PHILO

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2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 09:57
Bonjour 2019 !

Une nouvelle année, de nouveaux espoirs !

Avec 2019 que du "9" et surtout saisir les belles occasions qu'offre la Vie !

Quel leitmotiv ! pour oser ouvrir la porte derrière laquelle on se réfugie de crainte d'être désappointé(e), déçu(e), meurtri(e), voire agressé(e) par ce qu'on imagine être la réalité... qui ne s'offre qu'à l'un de nos 2 yeux, à travers ce trou de serrure, étroit interstice de lumière creusé dans la masse de cette porte.

Certes le risque existe, cependant il est double !     

C'est aussi le risque d'être surpris(e), ébahi(e), ravi(e), voire émerveillé(e)...        

par tout ce que la surface de cette porte occulte.

Et si les noeuds, que suggèrent les ceps de vigne,   

n'étaient que quelques noeuds gordiens qu'il convient de trancher   

pour révéler toute la lumière puis toutes les couleurs de cette nature sombre... 

le fait d'avoir osé ouvrir la porte prendrait alors tout son sens.

Alors ? optimiste pessimiste ou pessimiste optimiste ?

Bonne année sur le chemin de l'épanouissement personnel

LAU PHILO

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 10:47
Ce que la femme dit d'elle et de son corps au théâtre

Je suis allée au théâtre voir KING KONG Theorie. Au départ, c'était pour me détendre... A l'arrivée, ce fut pour réfléchir ! Un texte âpre, douloureux, mais bien écrit par Virginie Despentes, qui tente de nous faire rire avec un sujet grave. D'ailleurs, les spectateurs qui rient le mieux ne sont-ils pas ceux qui, au fond, considèrent davantage ce texte comme anecdotique, fruit de la réflexion/confusion d'une femme névrosée, voire perturbée ?

Sur scène, 3 femmes pour incarner les femmes d'aujourd'hui : elles parlent, elles bougent, elles fument, elles chantent, elles s'allongent sur le sol, se relèvent puis s'assoient, elles filment, elles sourient, elles changent de vêtements... elles sont toujours en mouvement. Des femmes qui s'interrogent et interpellent au sujet de la place, du sens et de l'organisation de la féminité et de la masculinité dans notre société.

3 femmes sur scène, cela ne vous rappelle rien... mais si, en 2002... plus de 15 ans déjà !

Les monologues du vagin : 3 femmes sur scène pour faire partager la découverte de leur corps, plus précisément leur vagin. Un texte léger, humoristique qui donne envie d'être une femme, qui donne envie d'avoir une vie sexuelle épanouie.

15 ans entre ces 2 pièces... et aujourd'hui, le SEXE est devenu un sujet grave, douloureux pour les femmes. D'ailleurs, la notion de plaisir est à peine évoquée dans King Kong Theorie... alors que de nombreuses femmes aujourd'hui ont réussi, après longue revendication, à pouvoir utiliser leur corps de la même façon que les hommes, c'est à dire juste pour en "tirer" du plaisir, pratiquer ce que j'appelle trivialement le  "One shot"... et finalement c'est comme si cette accessibilité plus rapide au plaisir en avait fait perdre le goût... pour laisser place à l'amertume.

LAU PHILO

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8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 09:53
Solo, ne va pas a vau l'eau !

Force est de constater que de plus en plus de femmes et d'hommes vivent seuls, quand bien même ils ne l'ont pas choisi. Divorcé(e)s, veuf(ve)s, célibataires, tous veulent continuer à vivre leur vie de femmes et d'hommes, dans leur environnement professionnel, dans leur intimité et durant le temps des loisirs.

Il serait légitime de penser que c'est, d'ailleurs, durant le temps des loisirs que ces femmes et hommes rencontrent le moins de difficultés. Or, ce n'est pas le cas s'ils choisissent de pratiquer des activités en solo.

"Pourquoi en solo et pas en groupe ?" me direz-vous.

Tout simplement parce qu'une sortie peut se décider sur un coup de tête, n'est-ce pas ?Pourquoi un solo devrait-il toujours prévoir à l'avance et s'organiser pour s'octroyer un moment de détente ?

Eh oui ! Lorsqu'on vit seul, sortir à deux ou en groupe suppose toujours un échange préalable par courriel, sms ou téléphone pour fixer un lieu et une heure de rendez-vous et surtout se mettre d'accord sur l'activité. Bien-sûr, il existe OVS, QUINTONIC... mais pourquoi être obligé(e) de sortir avec des personnes que l'on ne connait pas, d'autant plus le jour où on n'a pas forcément envie d'échanger ?

Ainsi vient le moment où, sur un coup de tête, j'ai envie :

1) après m'être baladée dans les rues de PARIS, d'entrer dans un restaurant ou une brasserie pour déjeuner. "Quoi de plus simple ?" me direz-vous. Tout d'abord, il y a l'épreuve de la table... le plus souvent, c'est la table située dans un petit coin, proche de l'entrée de la cuisine ou des toilettes ou de l'escalier, qui vous est attribuée. Combien de fois suis-je sortie d'un restaurant ou d'une brasserie, l'accès d'une table qui me plaisait m'ayant été refusé ? Puis vient l'épreuve du regard appuyé des autres clients, surtout ceux en couple, pour lesquels vous devenez, quel que soit votre sexe, un(e) rival(e) potentiel(le) et qui tentent de vous faire comprendre qu'il ne faudra pas tenter d'accrocher le regard de leur compagnon ou compagne. Enfin la dernière épreuve, celle du choix du plat... même le serveur s'attend à ce vous conformiez aux préceptes de la diététique (vous êtes seul(e) et il faut rester compétitif(ve)... et il est alors amusant de lire, sur le visage, la surprise dans le meilleur des cas, sinon la déconvenue, quand vous énoncez avec délectation "Hamburger maison ou moules du Bouchot avec frites maison" ou "Couscous méchoui" ou bien "Saucisse aligot" et que vous osez arroser le tout d'un peu de vin ou de bière. En effet, pourquoi aller dépenser de l'argent au restaurant ? sinon pour manger quelque chose qu'on ne cuisine pas chez soi et également pour le plaisir d'être servie !

2) après une journée difficile, d'aller au cinéma pour me "laver la tête" de toutes les préoccupations parasites. Dans ce cas, une seule épreuve, mais elle est de taille ! Arrivé(e) beaucoup plus tôt afin de pouvoir choisir la place adéquate pour bien voir les images tout en lisant les sous-titres (problèmes de vue qui font que je ne peux pas conduire), je vais devoir cependant "me battre" pour garder la place (que j'ai payée), face à ces prédateurs que sont les couples qui, arrivés juste 5 minutes avant le début du film, trouvent plus que légitime que vous vous déplaciez pour qu'ils restent l'un à côté de l'autre, là précisément où ils l'ont choisi, prenant même les autres spectateurs à témoins pour faire pression... et vous agonir de reproches quand vous avez décidé, comme moi, de résister à cette culpabilisation collective ! Evidemment, seule et unique condition avant de se lancer dans cet acte "héroïque", il est impératif de choisir un film qui en vaut le coup !

Ce sont donc deux exemples notoires sur des situations qui a priori vous paraissaient anodines avant de lire cet article et pourtant la difficulté ne réside pas toujours là où on l'imagine...

Vous qui êtes en couple, profitez des avantages que vous procure votre statut ! Et essayez de témoigner davantage d'empathie à l'égard des solos qui aspirent seulement à vivre un moment de détente au milieu d'une assistance où chacun a le droit d'exister et de se sentir bien !

Et vous, les solos, osez revendiquer votre statut ! Ne cédez pas à la culpabilisation ! Vous avez le droit d'obtenir la même satisfaction que les autres clients accompagnés.

LAU PHILO

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 20:28
Je ne peux aller à New-York, alors le MOMA vient à moi
Je ne peux aller à New-York, alors le MOMA vient à moi

Enfin le MOMA s'est offert à moi... certes quelques œuvres... mais quelles œuvres ! non des moindres ! Regarder un tableau et associer immédiatement l'un des grands noms de la peinture ; KALDER, MONDRIAN, ROTHKO, LICHTENSTEIN, DALI, WARHOL, PICASSO, KLIMT, ... (chercher l'intrus ;-) et bien d'autres encore...

Un seul regret : pas assez de tableau... mais justement cela m'a permis, dans un espace démesuré tel que celui de la fondation VUITTON, de pouvoir avoir la proximité désirée avec chacune des œuvres et de prendre tout mon temps pour bien scruter les couleurs, les lignes, les formes... J'ai même pu prendre l'un des bonbons de l'œuvre éphémère ci-dessus représentée. Cette exposition se termine à la fin de la semaine, sinon, contrairement à moi, vous aurez peut-être l'opportunité d'aller découvrir le musée grandeur nature.

LAU PHILO

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 13:09
Et si l'amour ce n'était que du cinéma

Au cinéma, lorsqu'une femme naïve et bienveillante tombe malencontreusement amoureuse de ce qui peut s'apparenter à un monstre, elle reçoit en retour, après multiples sacrifices librement consentis et quelques péripéties affrontées avec courage et détermination, l'amour de celui qui, grâce à elle, a pu enfin montrer autre chose de lui que ce qui apparaissait comme monstrueux aux yeux des autres : Dragon Inside me, La belle et la bête, The shape of water (la forme de l'eau)...

Dans la réalité, lorsqu'une femme naïve et bienveillante tombe amoureuse d'un homme, elle peut malencontreusement se réveiller, un matin, à côté d'un monstre auquel l'homme qu'elle a aimé, a laissé place, insidieusement et lentement. Qu'est devenu l'homme ? La femme naïve et bienveillante, par son amour inconditionnel, n'a-t-elle pas appelé chez l'homme cette cruauté qui résulte du fait que l'homme, se sentant tout puissant, a finalement expérimenté son pouvoir (pour en connaitre les limites) sur cette femme dont la naïveté et la bienveillance, qu'il a apparentées à de la vulnérabilité, le provoquaient chaque jour davantage ?

Toute la question est là : est-il préférable, comme dans les films, de rencontrer un monstre qui, découvrant les vertus de l'amour, se révèle être doux comme un agneau avec sa belle ou, comme cela est davantage probable dans la réalité, de rencontrer un homme qui, se sentant finalement harcelé par autant d'amour, se métamorphose en monstre ?

LAU PHILO

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1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 00:57
Seule ou à deux avoir le rythme
Seule ou à deux avoir le rythme

Seule ou à deux avoir le rythme

De quoi ai-je à me plaindre ?

Mon fils vient de me souhaiter ses vœux pour 2018,

Des amis m'ont souhaité un bon réveillon,

Les membres de ma famille proche sont en vie ce soir,

J'ai un toit sur ma tête,

A la fin de mes congés, je vais reprendre mon travail, mon fils également,

et j'ai la chance de pouvoir écrire ce texte sur mon PC....

De quoi ai-je à me plaindre ?

Sinon que l'homme que j'aimais à trouver mieux à aimer,

Sinon que, malgré mes larmes, je pense encore à tous ceux qui ont encore bien plus de légitimité que moi de se plaindre se soir.

LAU PHILO

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 06:54
Des croyances et des valeurs

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon blog.

Je l'ai commencé alors que j'étais "une autre"...

Un parcours initiatique certainement à la rencontre de mon être intérieur qui ne demande qu'à se déployer....

Comme toute métamorphose, cela est parfois douloureux, mais la quête de moi-même n'est-elle pas un enjeu primordial pour cette vie dont j'ai déjà parcouru une bonne moitié (plus ou moins, je le saurai à la fin).

Habituellement, j'aime fêter les anniversaires. Mais celui de mon blog me contraint à me remémorer les circonstances de sa création et, comme j'étais une "autre", cela reste nébuleux.

Cependant, c'est aussi une opportunité pour appréhender le chemin parcouru durant ces 11 années et je peux ainsi me rendre compte que je sais aujourd'hui être à l'écoute de mon corps : le respecter, en prendre soin et l'aimer. Mais le corps n'est rien sans l'esprit et je dois m'appliquer à poursuivre mon travail de réflexion, d'introspection, de questionnement, de mise en cause radicale de toutes mes "croyances" qui ont gouverné ma vie jusqu'ici, afin de découvrir les valeurs qui désormais guideront mon existence.

LAU PHILO

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