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  • : LAU PHILO ou Philosopher, méditer et échanger sur tout ce qui nous entoure
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22 juillet 2017 6 22 /07 /juillet /2017 14:41
Le syndrome TWILIGHT et ses symptômes

Peut-être étais-je quelque peu dans une période de désoeuvrement affectif... lorsqu'il m'a pris l'envie de visionner la saga américaine TWILIGHT, ce que j'ai fait d'ailleurs en quelques jours seulement, subjuguée par ce que je découvrais... Prise au jeu, je me suis alors amusée à comparer les contes qui ont bercé ma jeunesse avec cette histoire que les jeunes filles d'aujourd'hui affectionnent plus particulièrement.

Et quelle fut ma surprise de constater que, dans ces 5 films, persistent toujours les mêmes stéréotypes sexistes ! qui ne sont peut-être pas très lisibles, à première vue, en raison des scènes récurrentes de lutte, entre vampires et loups-garous, dont les effets spéciaux garantissent des frissons mémorables.

Premier symptôme du syndrome

La jeune fille qui se sent différente des autres filles de son âge (évidemment) ne peut être attirée que par un être exceptionnel... et où se situe l'exceptionnel dans ce cas ?

Dans le fait que l'homme convoité n'a d'humain que l'apparence. En effet, elle s'intéresse 1) soit à un loup-garou, un humain qui a la faculté de se transformer en loup aux pouvoirs impressionnants, mais qui peut la blesser, dès qu'elle le met en colère ou 2) à un vampire, un humain au sang froid, éternellement jeune, qui ni ne mange (pas de tête à tête au restaurant) et qui ne dort, occupé plutôt à chasser les animaux de la forêt pour leur sang qu'il boit bien frais (c'est ce qu'on appelle un vampire "végétarien"), mais qui, cependant, est fort alléché par l'odeur qu'elle dégage.

On critiquait les jeunes filles de mon âge qui attendaient et finissaient par épouser le Prince Charmant pour finalement se rendre compte qu'il n'existait pas. Aujourd'hui, évidemment c'est bien différent, mais d'autant plus consternant ! cette jeune fille non seulement ne croit plus au Prince Charmant mais est subjuguée par deux êtres qui ont l'apparence humaine, mais qui sont soumis inéluctablement à leurs instincts primaires. Ce qui laisse sous-entendre que la femme serait encore et toujours la rédemption de l'homme obligatoirement hanté par ses démons.

Deuxième symptôme du syndrome

Cette jeune fille finit par choisir l'un des deux, celui qui, d'ailleurs, a voulu s'éloigner d'elle pendant plusieurs mois, avant qu'elle ne le retrouve pour le sauver de l'extermination. Emportée par son enthousiasme, elle accepte de se marier très rapidement. Et puis vient la nuit de Noces que le marié craint en raison de l'éventuelle émergence de ces instincts dans un moment où il sera submergé par ses émotions. En effet, ils n'ont eu encore aucun rapport sexuel. Paradoxalement, c'est la jeune fille par conséquent toujours vierge qui reste confiante et le rassure. De plus, elle n'envisage même pas un rapport protégé car un vampire ne peut engrosser une humaine.

STOP ! STOP ! Nous sommes au XXIème siècle, le sida fait encore des ravages et de telles inepties sont encore distillées dans des films réservés aux adolescents de tous pays. La jeune fille non seulement ne connait pas le passé sexuel de son mari qui a 17 ans depuis plus de 100 ans mais aussi semble ignorer comment "on fait un enfant". Je suis effarée !

Bref, le lendemain matin, la chambre nuptiale est détruite, la jeune fille a le corps couvert de bleus et, très rapidement, son ventre s'arrondit de façon phénoménale puisque le père n'est pas humain. Et elle est très heureuse. Le fœtus grandit trop vite et, pour la sauver, un verre de sang bien frais lui est proposé et elle le boit avec délectation. Et tout le scénario est fait de façon à laisser croire que sa vie est idéale !

Troisième symptôme du syndrome

Sa grossesse met sa vie en danger et son vampire de mari la mord pour la sauver !

Et la boucle est bouclée. Cette jeune fille à l'aube de sa vie de femme ne peut même pas trouver par elle-même sa propre voie et être aimée pour ce qu'elle est. Non ! d'ailleurs, ce n'est pas ce qu'elle veut, puisqu'elle veut rester éternellement avec celui qu'elle aime... Et voilà, une femme mariée avec un enfant qui arrête brusquement ses études, qui ne peut plus voir sa famille sous peine de trahir sa nouvelle nature, et qui sera condamnée à ne plus dormir et à boire du sang éternellement... Un message bien ficelé en 5 étapes !

Au cours de mon enfance et de mon adolescence, j'ai lu et relu les contes de Blanche-Neige ou Cendrillon qui ont, après maintes difficultés et épreuves, fini par épouser un Prince Charmant ! Certes, c'est loin de la réalité, mais au moins ces 2 personnages de nature bienveillante ne sont devenues que des princesses aux belles robes vivant dans des beaux châteaux et non des monstres soumis à leurs instincts primaires, assoiffés de sang et de violence !

LAU PHILO

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 15:49
Illusions

Dans ce monde de requins, je me ballade comme un poisson dans l'eau.

Mon habit de couleurs vives semble me donner l'immunité face à ces grands monstres sombres qui louvoient en eau trouble.

Face à moi surgit un Poséidon ailé qui semble vouloir écarter tout obstacle du chemin que je trace, avec quelque optimisme, au milieu de tous ces rapaces dont la combativité n'a d'égal que la cruauté.

Mais... ne suis-je pas qu'une rascasse ? au-secours ! faut peut-être que je me casse...

LAU PHILO

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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 12:33
CHOCOLAT, le film

J'ai enfin regardé le film CHOCOLAT à la maison, en 2017 (il était temps !).

On me disait que c'était un bon film sans plus de détail ; curieusement personne ne développait son avis... Cela m'agaçait d'autant plus que j'avais l'impression que personne n'osait aller au bout de sa pensée... pourtant, selon tous, il était impératif d'aller voir ce film !

J'ai bien fait d'attendre pour voir, dans un cadre familier, ce film qui n'est pas facile à regarder.

Selon moi, le fait d'oser dire qu'on a apprécié ce film revient à valider, d'une certaine façon, la vision que l'homme noir entretient de lui jusque sur son lit de mort, quand il dit à son partenaire de cirque :

" Je voulais changer de peau, j'ai été un stupide négro. " 

Comment pouvoir recommander ce film comme n'importe quel autre ? alors que c'est la nature humaine et notre histoire de colonialistes qui sont ici épinglées... non pas que je m'estime mieux pensante que les autres.... mais comment pourrais-je parler de ce film, sans prendre soin d'ajouter qu'il est difficile à regarder ? car c'est aussi soi-même qu'on regarde, comme dans un miroir...

LAU PHILO

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 10:37
Liesse pour les uns et consternation pour les autres

Liesse pour les uns et consternation pour les autres

Quelle consternation cette semaine !

L'Amérique est maintenant associée à l'image de Donald TRUMP !

En ce qui concerne Donald, c'est plutôt emblématique : ne s'agit-il pas d'un des personnages les plus populaires de WALT DISNEY ?

En ce qui concerne TRUMP et tout ce que son nom représente, c'est très inquiétant : l'une des grandes puissances mondiales dans les mains d'un homme qui doit sa renommée au fait qu'il a amassé énormément d'argent.

Comme le disait très justement un journaliste : "en caricaturant l'homme, nous avons occulté le phénomène social qu'il représente." En effet, cet homme a été élu par une majorité d'américains qui rejettent tout ce qui vient de la sphère politique, qui n'acceptent plus d'être méprisés et refusent l'étiquette de "bas peuple", qui, certes, ne sont peut-être pas très cultivés mais qui veulent que l'on leur rende leur dignité et la possibilité de rêver à un monde meilleur. En cela, leur vote est respectable, même si l'inquiétude est grande quand on réalise que l'avenir des USA, et du monde (suivant les futurs choix politiques), a été confié à un homme inexpérimenté dans la Chose Publique.

Certes, Donald TRUMP sera très entouré mais saura-t-il faire preuve de discernement, lorsqu'il faudra choisir l'une des orientations proposées par divers conseillers dont on ne peut assurer qu'ils oeuvrent pour l'intérêt public : celui des USA, celui du monde ?

La France prépare ses prochaines élections présidentielles... les français auront-ils le choix de confier l'avenir de leur pays à quelqu'un qui, non seulement, les respecte et les fera rêver mais qui, aussi, sera animé par la volonté d'incarner la RES PUBLICA ?

LAU PHILO

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16 juillet 2016 6 16 /07 /juillet /2016 15:28
Thursday's night, NICE was NO MORE nice

Ce matin du 15 juillet 2016, le lever du soleil est toujours aussi sublime ; cependant quelques tâches de pourpre viennent endeuiller la mer qui, maculée de cette couleur, semble compatir à la désolation de la ville qu'elle côtoie inlassablement tout au long de la Promenade des Anglais.

Promenade des Anglais qui, à compter de cette soirée funeste, est devenue irrémédiablement cosmopolite. Désormais, dans plusieurs pays, le chagrin (et/ou le deuil) de quelques personnes est désormais attaché à cette ville qui a payé un lourd tribut au nom de "LIBERTE EGALITE FRATERNITE"

MALRAUX aurait dit "Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas". Aucun terroriste ne peut se réclamer d'une religion. Mais il est vrai que de tels événements dramatiques poussent chacun de nous à la réflexion sur le sens de la Vie et ce qui vaut la peine d'être vécu et défendu.

Quoi qu'il en soit, l'Histoire du XXIème siècle s'écrit encore avec notre sang, tous comme les siècles passés : notre humanité doit parcourir un long chemin avant que de trouver la sérénité.

LAU PHILO

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 11:37
Recommandation pour le livre de Frédéric LENOIR : La puissance de la JOIE

Enfin l'exposé d'une façon de vivre située à mi-chemin entre l'ataraxie et l'excès et qui met en avant cet état simple de la nature humaine, procurant du bien-être :

LA JOIE, la joie de vivre tout simplement.

Une citation de GIBRAN y apparaît. Je sais maintenant pourquoi j'aime rire à gorge déployée ! et je saurai dorénavant quoi répondre à mes détracteurs :

" Votre joie est votre tristesse sans masque. Et le même puits d'où jaillit votre rire a souvent été rempli de vos larmes. Comment en serait-il autrement ? Plus profonde est l'entaille découpée en vous par votre tristesse, plus grande est la joie que vous pouvez abriter. "

LAU PHILO

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:48
Encore de la barbarie ce vendredi 13 novembre...

Hier, vendredi 13 novembre... immédiatement plusieurs signaux forts qui viennent à l'esprit :

1) vendredi 13 : positif ou négatif selon les superstitions... jouer au loto ou se terrer chez soi...

2) journée de la "gentillesse" Pourquoi consacrer une seule journée à cette qualité humaine inestimable et indispensable ?

3) le dernier signal fort, moins évident pour tous, mais primordial pour moi : jour d'anniversaire de mon ex !

Cette journée était donc d'avance marquée par ces spécificités et elle est devenue marquante, à jamais, en raison des actes de barbarie perpétrés en soirée et dans la nuit...

Qui ne peut être terrifié, atterré par tant de cruauté désordonnée, de violence aveugle ?

Qui ne peut être touché par la souffrance, la douleur, la peine des victimes ou des familles des victimes ?

Egoïste, je me suis tournée vers mon fils, mes ami(e)s et mes proches pour être rassurée par leur réponse... que j'ai reçue avec grand soulagement.

Que faire, à partir d'aujourd'hui ? sinon résister moralement, psychologiquement, intellectuellement face à ces actes de barbarie afin de persister à faire émerger, dans ce contexte belliqueux, toutes les qualités positives qui font que nous restons des HUMAINS : MENSCHEN !

LAU PHILO

PS : mon ex désormais installé en province n'a plus le souci de me savoir en vie ?!? et le plus étonnant, c'est que je sois encore surprise par ce silence... ;-)

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 18:53
Lettre à Mr Hyde/Dr Jekyll
Lettre à Mr Hyde/Dr Jekyll

Je ne connais plus

Je ne reconnais plus l’homme que tu montres de toi, tel un hologramme,

depuis le jour où, sur les trottoirs de PARIS, tu m’as mise KO

Toi, l’homme que j’ai accueilli, par amour, alors que sa vie était devenue Détresse

et qui, un soir de liesse, a décidé de m’effacer, d’un seul trait, de son quotidien.

Tu m’en-visages comme si j’étais devenue ton ennemie,

Alors que c’est toi qui t’es détourné de notre avenir, en m’accusant des pires maux,

noircissant ainsi mon image pour mieux me détester en toute légitimité

Alors que c’est toi qui a aspiré à revoir cette femme fantasme de ta quarantaine perdue, émergée d’un passé de frustration

Alors que c’est toi qui es parti la rejoindre du jour au lendemain,

Espérant satisfaire ton as-piration : abandonner Paris pour la province.

Je me sens comme trahie par l’homme

qui m’a accompagnée puis a vécu avec moi durant plus d’une décennie,

qui m’a donné, selon toute vraisemblance, le meilleur de lui-même,

et que j’aimais si profondément … Docteur Jekyll !

J’ai l’impression que tu as laissé ce Toi(t) que j’aimais tant, doucement mourir,

en l’enlisant dans le marais de tes frustrations et de ton mal-être de Peintre,

afin que l’autre versant plus sombre de toi-même puisse soudain émerger

en m’explosant « à la gueule », tel un volcan béant qui se réveille, libérant son souffre,

avec la force d’un feu d’artifices rougeoyant qui abrase le ciel sombre

et la cruauté d’une bombe terroriste qui anéantit tout espoir d’un monde meilleur.

 

Ma vie s’en est alors trouvée déchiquetée… Mister Hyde.

 

D’abord un long cri sourd, puissant et dévastateur dans la poitrine…

Puis la morsure de l’Absence mêlée à la douleur de la Désespérance…

Et les jours qui se suivent, un à un, menant pas à pas sur le chemin de la résilience…

Tandis que s’enchainent les nuits durant lesquelles, dans le silence,

s’égrainent lentement et inéluctablement les tendres souvenirs indélébiles.

Le temps qui passe mais qui rien n’efface,

Mes blessures qui laissent place aux cicatrices

Cet amour que je ne veux ni oublier ni décolorer

Cette sensation que mon être intérieur se déploie en moi et investit mon espace de sa présence,

comme si je ne pouvais être seule, quand bien même je ne vois personne autour de moi.

Je ressens alors la force de la Vie, tel un bouton de rose , qui éclot à nouveau.

LAU PHILO

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 20:45
2015 : Malgré la désolation, il faut continuer d'y croire

Après ma première résolution 2015, ma première réaction 2015.

L'année 2015, je l'avais lu, subit des perturbations en raison de Saturrne, enfin un bouc émissaire qui ne risque pas de se plaindre... ;-)

Puis mercredi 7 janvier, l'horreur qui va durer 3 jours. Toutes nos valeurs républicaines attaquées lors d'un attentat qui s'attaque aux symboles de notre nation...

Je suis extrêmement choquée ce mercredi 7 janvier, mais je ne suis pas CHARLIE... Pourquoi être davantage CHARLIE qu'un habitant de Kaboul où il y a eu 28 morts le 11 décembre 2014 dans un centre culturel français ?

Pourquoi être davantage CHARLIE qu'une des victimes de MOGADISCIO en SOMALIE lors de l'attentat du 3 décembre 2014 ?

Pourquoi être davantage CHARLIE qu'un habitant du YEMEN où de nombreux civils ont été tués lors d'un attentat le 16 décembre 2014 ?

Pourquoi être davantage CHARLIE que l'une des 276 lycéennes enlevées dans le nord du NIGERIA ,

Pourquoi être davantage CHARLIE que toutes les victimes décédées lors des attentats perpétrés lors de l'année 2014 ?

Ce n'est pas parce que leur pays connait une grande proportion de musulmans que nous ne sommes pas autant touchés par leur souffrance, leur indignation, du moins je l'espère...

Je suis extrêmement choquée ce mercredi 7 janvier, mais quel soulagement d'entendre, lors des informations télévisées, que le chant, symbole de notre nation, LA MARSEILLAISE retentit parmi les personnes rassemblées dans la plupart des villes françaises, alors que chacun s'inquiétait en 2001 ou 2002 lorsque ce chant était sifflé par la foule... quel retournement spontané !

Finalement comment ne pas croire en notre humanité ? Je suis allée aujourd'hui, samedi 10 janvier 2015, à PARIS, en utilisant le métro : je n'ai jamais senti autant d'empathie entre les personnes et j'ai vraiment apprécié cette gentillesse si spontanée qui est malheureusement absente, les autres jours, les autres jours avant cette prise de conscience. "Pourvu que ça dure" comme le dit l'humoriste.

LAU PHILO

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 11:33
Résolution 2015

Résolution 2015

Depuis 2009, j'étais restée silencieuse, happée par les difficultés de la vie professionnelle, occupée par les activités de la vie de couple : bref, une vie qui peut être qualifiée de "normale".

Aujourd'hui, l'année 2015 débute et je reprends mon activité de rédaction : 6 années durant lesquelles tout a changé.

Mon activité professionnelle est différente, chronophage mais davantage sereine, mon statut social également ; de pacsée, je deviens célibataire ou ex-divorcée (il parait que c'est plus rassurant lors d'une rencontre).

Voilà le décor est planté pour de nouvelles aventures et c'est une bonne résolution, n'est-ce pas ?, que de publier mon premier article aujourd'hui, même s'il est laconique - ne dit-on pas que c'est le premier pas qui compte.

LAU PHILO

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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 12:51

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Bonjour, la communauté des philosophes ! 
Je vous remercie de m'accueillir et, à cette occasion, j'ai écrit un texte qui mêle étroitement les notions de marche et de démarche, à savoir laquelle engendre l'autre : 
faut-il une motivation pour avancer ? ou bien le cheminement conduit-il à s'interroger et découvrir pourquoi on avance ?

« ALLER MARCHER SUR LE CHEMIN DE COMPOSTELLE »

 

 

Quand l’homme qui allait devenir 2 ans plus tard mon compagnon de vie s’est finalement décidé à me faire cette proposition, 
je n’étais pas encline à la réflexion mais juste à accepter sans hésitation: je devais l’accompagner dans sa démarche, coûte que coûte, même si j’ignorais encore si sa démarche personnelle était compatible avec mon envie de marcher à Deux, côte à côte.

Tout au long de ce Chemin, nous avons croisé, côtoyé, rencontré beaucoup de marcheurs : marcheurs pèlerins ou bien marcheurs randonneurs, tous prompts à témoigner du sens de leur démarche.

En effet, ils étaient tous en quête de ...

d’eux-mêmes ou de l’Autre, 
de rédemption ou d’oubli, 
de performance ou de sensations, d’émotions
ou bien i
ls marchaient pour éprouver leur foi ou, au contraire, la conforter.

 Nous avons marché, grimpé, pris maintes fois notre appui dans les descentes pour ne pas nous laisser emporter par le poids du sac.

Nous nous sommes posés, reposés au milieu des champs ou des forêts,

dans des gîtes, des demeures ou des baraquements.

Nous avons ri, soupiré, maugréé parfois à cause des ampoules ou bien des crampes, pleuré aussi lorsque la fatigue accaparait tout le corps, toute la tête. 
Mais jamais au grand jamais, je n'ai remis en cause le sens de ma démarche dans cette marche.

Et finalement, en croisant, en côtoyant, en rencontrant tous ces marcheursj’ai découvert qu’il pouvait y avoir mille et une motivations à cette démarche, celle de se lever un matin, prendre un sac, cacher la clé de sa maison sous le paillasson et partir sans penser à plus rien qu’à ce rendez-vous avec son chemin.
Il n'est finalement pas nécessaire d'avoir une démarche pour marcher et qu'inversement la marche peut mener à la réflexion sur le sens de sa propre démarche.

LAU PHILO

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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 14:30

GRAND CORPS MALADE

Je ne me lasse pas de la verve de GRAND CORPS MALADE ; il a amorcé un tournant décisif pour la littérature française, c?est le Rimbaud du XX1° siècle ! et j'espère que ses mots, ses phrases sauront vous?émouvoir, voire vous convaincre? J'ai indiqué pour vous le thème de chacune des chansons de son album que vous allez bien-entendu vous empressez d'emprunter ou d'acheter; comme cela, vous pourrez commencer par ce qui vous sensibilise le plus ... 

Titres sur l'album
- 1) LE JOUR SE LEVE
sur l?espoir
- 2) SAINT-DENIS
sur la ville où tu as passé presque 2 ans de ta vie
- 3) JE DORS SUR MES 2 OREIILLES
sur la façon de voir la vie « la vie c?est gratuit »
- 4) MIDI 20
biographie et parcours de l?auteur
- 5) CA PEUT CHEMAR
sur l?importance de ses rêves de vie
- 6) 6° SENS
sur le regard porté sur les handicapés
- 7) JE CONNAISSAIS PAS PARIS LE MATIN
être oisif ou ne pas l?être
- 8) CHERCHEUR DE PHRASES
sur l?envie et le plaisir de l?écriture
- 9) PAROLE DU BOUT DU MONDE
sur le pouvoir des mots, des discours
- 10) ATTENTAT VERBAL
sur le SLAM
- 11) LES VOYAGES EN TRAIN
sur les histoires d?amour
- 12) J?AI OUBLIE
sur les états d?âme
- 13) VU DE MA FENETRE
sur la vie en banlieue
- 14) RENCONTRES
sur les valeurs morales et les concepts philosophiques
- 15) MA TETE, MON C?UR?
texte très humoristique sur la nature des hommes
- 16) TOUCHER L?INSTANT
sur la motivation de l?écriture

Bonne écoute et beaucoup de plaisir

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 10:05

J'ai abandonné ce blog durant un long moment : des événements, des questionnements m'ont totalement accaparée. Je vais reprendre l'écriture de façon irrégulière, ma profession me laissant peu de temps libre.

J'ai participé récemment à un colloque qui avait pour thème l'obésité des adolescents. Responsable d'un service de restauration scolaire, je suis très sensibilisée par ce problème, d'autant plus que le département dans lequel je travaille est l'un de ceux les plus concernés par cette problématique.

Des professionnels de la santé, des psychologues et psychothérapeutes, des enseignants, des intervenants du monde associatif, des fournisseurs agro-alimentaires, des professionnels de la restauration et de la cuisine, des parents, des responables territoriaux et académiques, des chercheurs de France et d'ailleurs ont consacré une journée à échanger des informations. L'obésité de l'adolescent est le problème de tous, d'autant plus qu'elle est très souvent liée à la catégorie socio-professionnelle des parents et au niveau d'études de la mère.

Ce qui m'a intéressée plus particulièrement ce sont les échanges à bâton rompu durant les quelques réunions préparatoires de ce colloque. Nous étions quelques-uns à nous réunir régulièrement durant une demi-journée pour cerner la probématique et réfléchir sur plusieurs thèmes qui en découlent: la restauration scolaire, l'activité physique, l'accompagnement psychologique...

L'activité physique, voilà un sujet passionnant. Des professeur d'Education Physique et Sportive ( ne surtout pas dire gymnastique !!! ) ont donc pris la parole pour expliquer comment ils enseignaient. Il est vrai que l'aspect compétitif de cette activité est vite devenu le point d'achoppement durant cette conversation. Mais ce n'est pas là ce qui m'intéresse plus particulièrement, non ce qui m'a interpelé, c'est le concept que j'ai entendu pour la première fois : EFFORT NEGATIF, oui EFFORT NEGATIF.

Tandis que je faisais remarquer qu'il était difficile pour un professeur d'EPS de motiver ses élèves, surtout quand ce dernier rechigne à parcourir, à pied, une distance de 200 mètres pour se rendre au gymnase ou refuse d'emprunter les escaliers au profit de l'ascenseur, - et ces professeurs sont nombreux : j'en ai connu une qui garait sa voiture, sur le trottoir !!!! ( plus de passage pour les piétions ), devant la porte du gymnase, pour avoir le plaisir de bouger dans la salle jusqu'à en transpirer -, un des professeurs d'EPS m'a immédiatement rétorqué que toutes ces activités quotidiennes étaient absolument rébarbatives et qu'il s'agissait donc d'un effort négatif contrairement à l'effort positif généré par la pratique d'un sport !!! J'ai fait remarqué que le progrès technologique était relativement récent et que le fait d'avoir 2 jambes permettait à l'humain, depuis des millénaires, de se déplacer. J'ai mêma ajouté que la pratique sportive n'étant pas très bien adaptée à l'adolescent obèse, le fait de marcher jusqu'à l'école, jusqu'au gymnase, de monter les escaliers plutôt que d'emprunter l'ascenseur permettait à ces adolescents d'éliminer une partie des calories prises en trop grand nombre. Rien à faire, j'étais dans l'erreur... il valait mieux garer sa voiture devant la porte et courir sur la piste du stade plutôt que de pratiquer chaque jour de l'exercice physique en privilégiant les déplacements non motorisés, ce fut la conclusion des enseignants. A BAS L'EFFORT NEGATIF   VIVE L'EFFORT POSITIF ?!?!?!?!

N'est-ce pas un pléonasme que d'affubler le mot effort du qualificatif négatif, puisque la mobilisation de la force physique et/ou mentale nécessite de la concentration et de la motivation, deux ingrédients qui ne sont pas toujours les fruits d'un élan naturel ?

N'est-ce pas un jugement de valeur que de déprécier l'effort qui consiste à marcher, monter les escaliers : peut-être est-ce trop banal ou routinier, ou peut-être cela est-il un acte asocial ou anti-économique, puisque le médecin n'est pas consulté pour délivrer un certificat médical, puisque l'association ou l'organisation ne perçoit pas de cotisation ou d'adhésion, puisque le professionnel du sport n'est pas rémunéré ?

LAU PHILO

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 19:44

 

QU’EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE ?

 

Question récurrente tout au long de ces siècles, et pourtant j’aimerais pouvoir apporter ma réponse, en espérant qu’elle aura quelque spécificité

 

En grec, c’est tout de suite plus hermétique et pourtant, c’est du grec justement que vient ce mot « aimer la sagesse » Il est donc question de sagesse, mais s’agit-il de la sagesse synonyme de prudence ou de la sagesse synonyme de raison ou de la sagesse synonyme de bienveillance. Et étudie-t-on la philosophie pour devenir sage, être sage ? Est-ce l’ultime fonction de la philosophie que d’assagir au fil du temps celui qui se dit philosophe ?

Et puis le mot aimer, est-il nécessaire d’avoir un penchant affectif pour cette matière réflexive qu’est la philosophie ?

 

J’ai découvert la philosophie, ou plutôt la philosophie s’est imposée à moi le premier jour de la rentrée scolaire en classe de Terminale A5. A l’époque, j’ignorais même le sens du mot philosophie, bien que cela fît 3 ans que je cherchais l’endroit où plusieurs personnes réunies décidaient enfin de réfléchir ensemble à ce qu’était leur vie, la vie des humains en général.

Et me voilà assise au premier rang, à cause de mon fâcheux nystagmus, dans une salle de classe où la prof, plantée derrière son bureau comme enracinée, attend que la plupart des élèves se tournent vers elle et lui présentent quelque attention.

 

Mais le silence ne vient pas et chacun parle de ses vacances avec joie ou déception… La prof dans sa longue robe noire serrée à la taille par un très large ceinturon, avec 1 grande poche sous chaque œil lui donnant un regard de hibou, commence à parler dans le brouhaha général, et ceux qui s’intéressent rapprochent leur table du bureau et écoutent… écoutent… sans se lasser et je passerai ainsi plusieurs heures par semaine à m’abreuver du miel de ses paroles, à tout vouloir comprendre, intérioriser, phagociter, digérer, intégrer avant de me faire ma propre expérience. J'en aurais presque oublié que j'étais là, dans une classe de terminale pour passer le bac !!!!!

 LAU PHILO

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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 16:42

 

 

 

Albert BARNES 1872-1951 est un médecin qui a conçu et commercialisé avec succès un antiseptique. Plutôt philanthrope, il a utilisé sa fortune pour collectionner des chefs-d’œuvre européens : 2000 œuvres dont plus de 180 tableaux de RENOIR. Il a exposé sa collection dans sa Fondation ouverte en Pennsylvanie, près de Philadelphie, en 1925. C’est un architecte français Paul Philippe CRET qui a participé, en 1922, à la construction de l’édifice de facture néoclassique.

 

En 1993, suite à des problèmes financiers, la Fondation BARNES prête 72 de ses œuvres au musée d’Orsay pour une exposition qui va durer 4 mois, d’octobre jusqu’au 2 janvier 1994.

Et c’est là que j’entre en scène…

 

En effet, j’ai eu la joie et le privilège de visiter cette exposition. Quel plaisir de découvrir des tableaux dont les reproductions fleurissaient dans mes manuels scolaires ou dans les ouvrages de la bibliothèque ! Quelle déconvenue ou surprise de constater que les dimensions du tableau étaient inférieures ou supérieures à celles que j’avais pris soin d’imaginer, comme si la superficie de l’œuvre participait à sa qualité ! Quelle stupéfaction devant la découverte des couleurs choisies par le peintre, alors que j’avais en tête les couleurs plutôt pâles des reproductions éditées dans mes livres d’école.

 

Et c’est à ce moment-là, précisément, que j’ai forgé mon opinion sur les reproductions d’œuvres d’art picturales, opinion que je vais développer ci-dessous.

Selon moi, une reproduction photographique d’un tableau ne doit pas être irréprochable, contrairement à ce que désirent les professionnels. En effet, je pense qu’une photo ou un poster ne remplaceront jamais le tableau original.

En effet, lors de l’exposition de la fondation Barnes, en découvrant un des tableaux de RENOIR, une femme nue allongée, au lieu de dire  tout simplement: «  je connais ce tableau », je me suis écriée : «  je n’aurais jamais cru qu’il avait été ainsi peint »

En effet, j’étais assaillie par un sentiment de dégoût devant les couleurs criardes utilisées pour le corps : un rose vif, couleur cochon, qui soulignait l’aspect tendre de la chaire de cette femme, comme si je me trouvais devant l’étalage d’un boucher. Quel choc et quel plaisir à la fois, de découvrir ce qui fait le bonheur d’un collectionneur acquéreur d’une telle œuvre. En effet, il est le seul à pouvoir profiter chaque jour des couleurs de la palette de l’artiste, alors que chacun de nous se contente de s’extasier devant une pâle reproduction offerte à notre regard admirateur au détour d’une page d’un livre…

 

Récemment, j’ai eu l’occasion d’exposer ce point de vue à un photographe qui proposait ses services aux artistes peintres. J’ai terminé mon argumentation en ajoutant que l’acquéreur d’une reproduction se réjouira de son acquisition pour ce qu’elle représente, mais qu’il n’aura de cesse d’obtenir l’original, s’il est vraiment amateur d’art.

Sinon pourquoi avoir un original plutôt qu’un poster ?

Je n’ai trouvé, à ce jour, aucune personne pour partager mon opinion… et vous, connaissez-vous quelqu’un qui oserait penser comme moi ?

 

Je tiens toutefois à préciser que mon point de vue ne concerne pas la reproduction ni des sculptures, ni du spectacle vivant. En effet, une sculpture compte 3 dimensions et une photo de l’œuvre privilégie toujours un angle par rapport à un autre ou un effet de lumière et, par conséquent, la reproduction n’égalera jamais l’original. Et un enregistrement de concert ou de théâtre, aussi bon soit-il, ne remplacera jamais l’émotion du spectateur présent dans la même salle que son artiste musicien, chanteur ou comédien.

Qu’en pensez-vous ?

 

Lau Philo

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