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  • : LAU PHILO ou Philosopher, méditer et échanger sur tout ce qui nous entoure
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2 février 2025 7 02 /02 /février /2025 10:42

AH ! MERE-TU-ME rends triste en ce mois de janvier...

Tu es maintenant DCD...

Je t'ai vue, pour la dernière fois, dans la chambre mortuaire

Corps raide-allongé, refroidi, impassible

et pourtant semblant encore rayonner de sa toute-puissance

 

Même ta fille, ma soeur, ne t'a pas re-connue...

Elle ne connaissait de toi, SA MAMAN, que

- les atours les plus attrayants

- le masque le plus souriant

 

AH ! MERE-TU-M'interroges

telle l'institutrice qui m'interrogeait en classe de CP

Tu es partie en me laissant le 1er JE T'AIME

que j'ai attendu avec tant de fièvre

enfant, ado, aussi un peu adulte...

mais qui n'a jamais fleuri sur tes lèvres

que je reçus telle une catapulte !

J'avais renoncé à entendre ce JE T'AIME

Je fus bel et bien cueillie, tout en restant blême !

 

AH ! MERE-TU-ME... rends plein d'amertume !

_______________________________________________

Voici ce que je lui avais écrit de son vivant

et que j'ai bien-entendu amendé...

Elle n'est plus directement concernée !

_______________________________________________

 

AH ! MERE-TU-ME mets de côté ou plutôt à côté de ta vie...

Tu ne peux complétement m'ignorer...

Sur 4 enfants, je suis la seule à t'avoir donné un petit-fils... comme si, de façon éperdue, j'avais recherché à t'offrir une partie de moi que tu pourrais enfin aimer... une offrande dans un papier cadeau inattendu... pigmentation de sa peau qui te l'a fait appeler "mon coeur de beur(re)" !!! En effet, ayant délibérément quitté ton giron une année plus tôt, j'étais tombée follement amoureuse d'un homme qui, bien que berbère, est apparu à vos yeux comme "un arabe", un immigré... il avait tout quitté pour venir vivre avec moi : sans diplôme, sans emploi, sans argent ! "J'avais fait fort !" selon votre expression, et pourtant je ne voyais pas où était le problème... 

Etre aimée, désirée par un homme qui n'avait rien ! plutôt que d'être mal-aimée, voire rejetée par un homme et une femme, mes parents, qui, cochant toutes les cases de personnes bien insérées dans la société - maison d'architecte, voitures, épargne - voulaient m'imposer ce même modèle de vie où tout est basé sur l'avoir plutôt que sur l'être, où l'amour consiste à prendre davantage soin de l'apparence, l'hygiène et de la santé que de l'émergence et l'épanouissement de l'être intérieur... d'où mon impression d'avoir été élevée comme si je n'avais été qu'un animal domestique qui aurait dû montrer toute gratitude à ses "maitres" en imitant leur mode de vie...

 

AH ! MERE-TU-ME fends le coeur... 

Par ta non-assistance dans la réalisation de mon projet de vie, en l'occurrence des études de philosophie, j'ai dû suivre un autre parcours... D'un emploi à l'autre, j'ai mis du temps à trouver la place, ma place dans cet univers professionnel à 1000 lieues de tout ce qui me faisait vibrer.

Par le fait que, le rôle de grand-mère ne te convenant pas puisque tu n'avais que 46 ans, MON FILS t'a vite appelée MAMAN, alors que j'avais dû te le confier les jours de la semaine, pour des raisons professionnelles... Et tu souriais avec grande satisfaction quand, dans la naïveté de son enfance, il disait qu'il avait "2 mamans" !!!

Cela me rappelle un reportage dans lequel il était question d'une peuplade africaine : l'enfant 1er né de la fille ainée était "donnée" à la mère de sa mère, sa grand-mère donc, qui était alors proclamée MERE !

 

AH ! MERE-TU-ME fais grandir...

Encore et encore... j'ai récemment réalisé que c'est parce que j'ai éprouvé très tôt tes talents de manipulatrice, que toujours j'ai su débusquer les manoeuvres des mal-intentionné(e)s et/ou les tentatives de culpabilisation des envieux(ses) qui ne supportent pas la façon que j'ai d'avancer sur mon chemin fait de Liberté et d'Indépendance.

Tes "manipulations" de femme dans la pleine force de sa maturité, ont blessé, presqu'anéanti l'adolescente que j'étais et qui osait remettre en cause tes préceptes, toi qui as été ma maîtresse d'école en CP puis celle de mes frères et soeurs !!!

Tu as mis en oeuvre l'Artillerie Lourde pour contrer mes propos, mes actions que tu prenais pour de la défiance... sans te rendre compte que tu n'avais en face de toi qu'une enfant d'une quinzaine d'années qui cherchait, en se confrontant à l'Autorité toute puissante, à faire grandir son être intérieur. Pourtant rien de surprenant dans cette évolution qui semblait te dépasser : avant mes 6 ans, j'avais déjà contourné, involontairement et par soif de connaissance, ton potentat d'enseignante, en apprenant à lire SEULE.

 

AH ! MERE-TU-M'as construite... malgré toi, mal-gré moi

Tous tes actes, toutes tes réponses que j'ai parfois trouvés si cruels, sont fondateurs de la FEMME que je suis devenue, cette femme qu'il t'est difficile de comprendre et que pourtant tu sembles admirer, si j'écoute MON FILS.

 

LAU PHILO

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19 janvier 2023 4 19 /01 /janvier /2023 00:11
Artiste afghane appelée Shamsia Hassani

Artiste afghane appelée Shamsia Hassani

Cette femme au visage découvert, les yeux rivés sur son livre ou son cahier rouge a irrémédiablement tourné les talons ; elle se désagrège/désolidarise de cette masse informe et sombre de silhouettes anonymes.

Maintenant "A contre-courant", elle lance sa jambe en avant ; pourtant le reste de son corps fait encore partie de ce magma dont la viscosité parait encore la retenir.

Une lueur d'Espoir ? émerge de ses mains cette tâche rouge telle la couleur de la lave incandescente, qui semble la propulser hors de ce conglomérat dont elle n'était, tout comme les autres silhouettes, qu'une particule peut-être élémentaire...

Troupeau de Rhinocéros dont elle réussit à s'extirper, solidement accrochée au fil des lignes, qui préfigurent peut-être des Lendemains qui chantent, sur les pages blanches de l'ouvrage qui l'absorbe toute entière. 

Arrachement à une normalité imposée !

Quel sera le prix à payer pour cet acte fondateur de sa Liberté d'être et de penser ?

La réponse est peut-être dans le contre-champ que l'objectif de l'appareil ne nous dévoile pas...

Une main tendue ? Un regard réprobateur ?

Notre héroïne, les yeux rivés sur son livre ou son cahier rouge, a déjà rejoint d'autres rivages.

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18 septembre 2022 7 18 /09 /septembre /2022 10:27

Qui regarde à l'extérieur rêve.

Qui regarde à l'intérieur s'éveille.
 

Carl Gustav JUNG

PROLOGUE

Très tôt, alors que j'étais encore dans l'adolescence, je me suis posée la question du Temps qui passe... et je me souviens avoir été assez pressée d'accumuler le nombre des années, non pas que j'avais envie de vieillir et d'en finir vite avec la Vie (quoi que ;-), mais plutôt parce que j'imaginais qu'il était plus intéressant de penser quand on a davantage de "matière" à réflexion.

Ma vie s'est donc écoulée... mais pas "comme un long fleuve tranquille". J'ai ainsi accumulé le nombre des années, prenant de fait conscience que j'ai joui d'une bonne santé et que je n'ai été victime ni d'accident mortel ni d'attentat...

Je peux aujourd'hui faire le constat que j'ai un passé riche d'expériences multiples et diverses, du fait que j'ai suivi ce que j'avais posé comme principe à 18 ans, alors que je découvrais, avec beaucoup d'enthousiasme la philosophie, en classe de terminale (8 heures de cours/semaine ;-)

Vivre ce qu'on pense et Penser ce qu'on vit

Principe plutôt exigent certes :

- qui n'induit aucun jugement et qui sous-entend d'être en capacité de faire des choix dont on assume en toute responsabilité les conséquences, quelles qu'elles soient,

- qui fait que j'ai avancé dans ma Vie en me posant toujours la question de la conformité de ce que je vivais par rapport à ce que j'en pensais et vice versa,

- et qui m'a permis d'incarner une notion qui m'est chère :

le fait d'être authentique

L'authenticité, quand bien même certain pense que c'est "l'intelligence des imbéciles", est significative selon moi du fait d'avancer dans la vie avec sincérité, sans oublier qui on est. Et "qui on est" étant une matière mouvante, évolutive selon Nietzsche (Deviens qui tu es), il est donc question de ne jamais cesser de s'interroger sur le "qui on est"... de mener toute introspection utile à cette recherche... et, ces dernières années, le contexte cependant très difficile de la pandémie récente m'a été fort propice pour mener cette enquête au quotidien.

Ce qui vient après le PROLOGUE

Cette année, j'ai fêté mon soixantième anniversaire : "Cette année-là "🎵 ... un âge qui correspond à mon état civil certes et qui me classe désormais dans les seniors ! appréciable en raison du bénéfice d'une carte SNCF avec réduction sur les voyages même les jours de la semaine !!! 

Bref, un âge qui ne signifie pas grand chose pour moi hormis le fait que les "djeuns", et certains hommes, posent sur ma personne un regard auquel je commence à m'habituer... non pas en raison de mon apparence mais peut-être à cause d'un signal d'ordre chimique ou sensoriel ;-) qui m'échappe (c'est une private joke avec les femmes de mon âge !)

Enfin, un âge qui me permet de me retourner sur mon passé et qui m'apporte ce que, très jeune, j'avais subodoré : le privilège de pouvoir éclairer ma réflexion au regard des multiples expériences passées, glanées à des époques différentes de ma Vie. 

Petite anecdote en illustration :

Je viens d'être victime d'une névralgie dentaire. Aucun rapport avec ce qui précède a priori ! si ce n'est que la souffrance insoutenable causée par une dent m'a propulsée soudain dans mon enfance... les souvenirs ont alors jailli. 

J'étais au collège... absence d'un prof puis enfin départ autorisé par le sur-gé (surveillant général à l'époque, CPE aujourd'hui). Tandis que je me baissais pour ramasser mon cartable laissé dans le couloir au milieu de ceux de mes camarades, un garçon, certainement très pressé de quitter cet endroit, a surgi dans mon dos en courant et dans son élan, qu'il n'a pas su dompter, a propulsé mon visage contre le mur et MA DENT S'EST CASSEE ! 

Depuis des années, j'ai donc une couronne sur pivot qui recouvre le morceau restant d'une dent dévitalisée mais dont la racine est toujours présente... et c'est cette racine qui me fait aujourd'hui horriblement souffrir du fait sans doute d'une fêlure difficile à visualiser sur les radios.

Ainsi, assaillie par ce souvenir, j'ai ainsi pu établir un parallèle entre l'événement survenu dans mon enfance, d'une part cet accident qui m'a injustement causé préjudice, et d'autre part l'événement qui s'est déroulé dans la journée-même où la douleur est apparue... je me suis alors rendue compte qu'une collègue, pratiquant soi-disant la CNV (communication non violente), m'avait par ses propos insidieusement réprobateurs poussée, telle "mémé dans les orties". Et ça a piqué ! Récurrence d'un trauma du passé ! ce que j'étais en train de vivre comme profondément injuste et injustifié, a alors fait écho à cet accident que j'avais oublié : le corps a réagi et la douleur a surgi !

Autre souvenir dentaire marquant : il y a tout juste 30 ans, on m'a retiré les 4 dents de sagesse... j'avais dû être ré-hospitalisée durant toute une semaine dans l'attente de la résorbation des séquelles dues à l'intervention chirurgicale ! 1992 : une année charnière, puisque récemment divorcée, j'allais entreprendre de vivre le reste de ma vie sentimentale selon un nouveau paradigme, en complète rupture avec celui inculqué par l'éducation traditionnelle de ma mère.

Alors quid de cette année 2022 qui touche bientôt à sa fin ? 

Le rappel de moults souvenirs m'a permis d'apporter un éclairage différent sur quelques événements vécus cette année. J'ai pu mesurer combien je prenais conscience depuis peu de tous ces automatismes qui conditionnent notre façon, ma façon de penser et qui font que mes choix ont pu souvent, à mon grand dam, être pré-orientés, notamment en ce qui concerne le positionnement et la place de la femme dans notre société. Une relation Hiomme/Femme tout en Equilibre, n'est-ce qu'une chimère ?

EPILOGUE : le bénéfice des années

Est-ce l'effet du traitement "de cheval" prescrit par le service des urgences ? est-ce l'apaisement ressenti après avoir identifié l'événement déclencheur de la douleur ? ou bien les deux à la fois ? je ne sais, mais je constate alors que la douleur de cette dent est devenue moins insupportable et quel soulagement ! car le parcours des jours prochains en "stomatologie" risque d'être difficile.... et long !

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26 mars 2022 6 26 /03 /mars /2022 12:52

2013-2022 : le temps d'une Métamorphose...

2013 : un choc émotionnel !

durant presqu'une décennie : une longue introspection et un travail acharné sur mon intériorité...

aujourd'hui en 2022 : Révélation !

Je constate jour après jour combien je suis devenue la femme que je recelais en moi !

Belle illustration de ce que préconise Nietzsche

"Deviens ce que tu es"

 

Que s'est-il passé entre-temps?

Courte chronique

d'un amour enchanteur

puis désenchanté

 

 

C'est la fin des congés...

Pour la 1ère fois de ma vie, je comprends tous ces enfants qui ont exécré ce dernier jour ; toutefois les motifs de mon désarroi n'ont rien à voir avec la peur/panique de retrouver un endroit, une ambiance ou des personnes détestables... il s'agit plutôt d'une angoisse à l'idée de devoir renoncer à la notion d'élasticité de la dimension "Temps" :

1 heure contenue dans quelques minutes comme 1 journée dans nos regards puis 1 nuit dans nos étreintes...

Eh oui ! c'est d'amour dont il s'agit, un amour comme j'ai pu en rêver mais seulement quelques rares nuits, car comment oser rêver un tel amour quand on veut se préserver de tout désarroi ou des assauts lancinants de pessimisme ? 

Est-ce réellement possible de devenir, à un moment précis, l'objet d'un sentiment si fort et si profond ?

La chanson des Rita Mitsouko ne dit-elle pas : "Les histoires d'amour finissent mal... en général", estompant alors la magie de ces moments de grâce... 

Plus je me dilue dans le doute et l'incertitude, plus l'homme assis en face de moi tente de me convaincre que j'ai le droit d'être aimée, que j'ai le droit d'aimer, que j'ai le droit de le dire, que la parole n'est pas fatale pour les sentiments (sic) 

Il est vrai que ses paroles me transcendent...

Je me laisse emporter par sa logorrhée enchanteresse... je tombe en pamoison dans ses bras grand ouverts et je vis pleinement cet amour qui me désarçonne d'abord et peut-être me vampirise ensuite...

Puis un jour l'homme s'est tu ! IrréméDIABLEment !

Sa quête de ma Parole a cessé soudainement, peut-être lorsqu'il a réalisé que tous ces mots qui prenaient forme dans mon cerveau, bien qu'ils ne fussent pour moi que de trop pâles reflets de mon amour, se révélaient à lui comme autant de scuds chargés en émotions trop puissantes pour être contenues par le bouclier de son habituelle désinvolture... 

Son silence m'a écrasée, terrassée quelques temps puis j'ai progressivement appris à vivre avec le souvenir amer d'un amour désenchanté.

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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 13:48

Le monde va mal...

Mon fils va mal...

Constat amer de l'après-Covid ! une période qu'on aurait pu croire rédemptrice, une période où certaines blessures, au lieu de cicatriser, sont restées des plaies ouvertes laissant apparaître déchirements intérieurs, fractures conscientes ou inconscientes qui viennent lézarder le psyché.

Est-ce que je vais mal ? That is the question...

Moi qui ai pris comme résolution pour 2022 la pratique quotidienne de l'équanimité, je me trouve alors à devoir poursuive un périple qui va durer 365 jours, un cycle de 4 saisons pour la nature, un voyage hasardeux, et peut-être précaire (tel qu'il s'est engagé depuis quelques jours) pour l'humanité...

Est-ce que je vais mal ?

Ressentir ce spleen persistant et lancinant sur lequel je surfe au quotidien, au rythme ou au gré des vagues musicales dont l'impétuosité varie selon mes inspirations,

Ressentir ce spleen qui me conduit irrémé(diable)ment vers des dérivatifs artistiques comblant mes yeux et mes oreilles de sensations absolues si douces parfois, si voluptueuses à d'autres moments,

Ressentir ce spleen auquel je dois tant de vibrations positives, est-ce m'autoriser à dire que je vais mal ?

Comme l'écrit Khalil GIBRAN dans le Prophète :

"Votre joie est votre peine sans masque. Et le puits d'où s'élèvent vos rires a souvent été rempli de vos larmes. Et comment pourrait-il en être autrement ? Plus votre peine entaille profondément votre être, plus vous pouvez contenir de joie... (la peine et la joie) Moi, j'affirme qu'elles sont inséparables. Elles arrivent ensemble, et si l'une d'entre elles est assise à votre table, rappelez-vous que l'autre dort dans votre lit."

C'est la citation que reprend d'ailleurs le philosophe Frédéric LENOIR dans son essai "La puissance de la joie" dans son chapitre 7 "La joie de vivre"/ 5ème paragraphe "La force du consentement"

dont voici un extrait :

"Le paradoxe de la joie" tel que définit par Clément ROSSET, un autre philosophe, qui explique que "d'un côté nous faisons le constat que la vie est difficile, que la souffrance est omniprésente, que le chagrin de la perte de nos êtres chers est inévitable, et, d'un autre côté, le seul fait de vivre nous met en joie." 

Prendre alors conscience que je peux aller bien même si tout va si mal, c'est cela la force du consentement ? Accepter de traverser les souffrances inévitables, "franchir les obstacles et continuer d'avancer malgré les difficultés, non pas à cause d'une quelconque rétribution divine, mais par cette mystérieuse loi de la vie qui fait que le consentement, l'acceptation de ce qui est, ouvre la porte à la joie de vivre."

Tous ces mots me coûtent tant en énergie vitale et pourtant ils résonnent dans mon for intérieur et me raisonnent également.

Une anecdote : hier, alors que ma ligne de métro connaissait de graves dysfonctionnements en raison d'un accident de personne (il faut traduire par suicide) sur les voies ferrées, j'ai échangé avec une dame qui attendait sur le quai. Elle se sentait très affectée par ce suicide et m'a raconté qu'un de ses jeunes voisins avait mis récemment fin à ses jours. Face à sa détresse si perceptible, je n'ai pu que lui répondre sans réfléchir : "Oui, le monde va mal et d'ailleurs d'une façon plus personnelle, mon fils va mal... et c'est pour toutes ces personnes qui ne parviennent plus à avoir assez de force pour vivre qu'il faut continuer d'être capable de montrer de la joie... j'ai d'ailleurs dit à mon fils que je ne me laisserai pas entrainée dans la profondeur de son mal-être, qu'il aura toujours mon écoute certes, mais que je ne cesserai de prendre, à tout prix, la vie du bon côté espérant que mon sourire lui donnera peut-être cette envie d'être un instant plus léger... il sait avoir tant d'humour."

Et bien, savez-vous ce que cette dame m'a répondu ?

Elle m'a dit avec un grand sourire plein de gratitude : "Quand je vais rentrer à la maison, je vais dire à mon mari qu'une parfaite inconnue a su me rassurer et me redonner de l'espoir."

J'ai alors senti une grande vague d'émotion m'envahir, j'ai eu des frissons dans tous mes membres... j'avais plaisir à la voir souriante mais paradoxalement, au fond de moi, je me suis soudain sentie si vide et triste, car, sans y prêter attention, j'avais donné cette petite étincelle qui me permettait justement d'aborder tous ces aléas du trafic, dont cette interminable attente, avec équanimité et il devenait alors urgent que je recharge le générateur d'étincelles... Je me suis alors extraite de ce monde abrupt en posant mon casque sur les oreilles pour me plonger dans la découverte d'un album qui vient du froid et qui m'a, après l'écoute de quelques morceaux, enveloppée de son ambiance feutrée et mélodique.

Clin d'oeil de la Vie : il porte finalement bien son titre ;-)

Pour conclure, ma façon de garder mon humanité, en cette époque sombre et chahutée où la souffrance des peuples et des individus n'a pas le même poids selon la situation géographique, 

c'est de militer pour garder et offrir, en signe de bienveillance, mon sourire, mon rire justement défini par Rabelais comme "le propre de l'Homme" !

c'est ainsi témoigner d'un profond respect pour tous ces hommes et toutes ces femmes du Monde qui côtoient et subissent au quotidien la violence, la mort des leurs, et au nom desquel(le)s il m'importe d'accueillir, avec gratitude, tout bienfait de la Vie dont ils/elles sont privé(e)s.

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15 janvier 2022 6 15 /01 /janvier /2022 10:12

L'année 2022 pointe le bout de son nez, encore un peu bouché à cause de ce p* de virus qui n'en finit pas de prendre ses aises...

Il continue de se répandre partout sur Terre et résonne comme un diktat à l'oreille (on reste dans la sphère ORL) des politiques qui ne savent réagir autrement qu'en se comportant comme des parents consignant leur enfant malade dans la chambre du fond, avec l'interdiction d'aller jouer avec ses frères et soeurs !

- Devant ce désastre, en partie généré par le fait que des hommes ou des femmes au pouvoir sont dans l'incapacité de prendre des décisions et proposer des solutions qui, tenant évidemment compte de l'avis des scientifiques, s'appuieraient également sur la responsabilisation de chacun(e) des citoyen(ne)s,

- Après avoir trompé l'ennui et échappé à la lassitude durant ces 2 dernières années de confinement/retrait de la vie, par une pratique assidue de l'introspection qui m'a amenée à mieux identifier ce qui, dans mon enfance et au cours de mes expériences, m'a fait devenir la femme que je suis,

- Eu égard au fâcheux constat que ces temps chahutés ne sont pas propices aux rencontres amoureuses, me cloisonnant ainsi, aux yeux de certain(e)s vivant en couple, dans la team des "heureux(ses)" célibataires du fait que j'ai la chance de ne pas devoir supporter quelqu'un(e), notamment pendant les séances de télétravail...

- Impactée comme tout à chacun(e), par le changement profond et inquiétant du comportement de proche(s), enlisé(e)s dans les dédales de leur psychisme, submergé(e)s par les vagues incessantes d'informations et de consignes perturbantes voire annihilantes...

J'AI DECIDE de ne plus vivre cette situation, qui parait sans fin, telle une victime bringuebalée au gré de mes émotions plus ou moins négatives, émotions suscitées par toutes ces décisions politiques qui viennent empiéter sur nos libertés fondamentales...

J'AI DECIDE de ne plus vivre cette situation, non pas en (sur)réagissant négativement à tout ce qui est imposé et nous éloigne, de façon insidieuse, de tout ce qui est convivialité : partage spontané, contact physique, poignées de mains et bises...

J'AI résolument DECIDE de mobiliser ma ressource intérieure pour faire en sorte de ne plus être le jouet d'aléas qui échappent à mon libre arbitre !

 

J'AI DECIDE pour 2022 de parvenir à vivre :

l'EQUANIMITE !

 

mot d'origine latine :

"aequus" pour egal et "animus" pour esprit

Pour ma part, je conçois l'EQUANIMITE comme une disposition d'esprit qui non seulement permet d'accueillir avec flegme tout événement extérieur négatif mais surtout qui prédispose à pouvoir ré-agir, avec sang-froid et sérénité, de façon à apporter, dans un délai raisonnable, une réponse ou une solution qui soit utile ou constructive.

 

Suis-je désabusée ? 

En fait, je crois simplement que j'ai fait un choix entre :

- dés/espérer dans et de ce contexte actuel : la récente chanson de Stromae "L'enfer" en est un témoignage émouvant

- et continuer d'espérer en tentant de devenir chaque jour de 2022 :

EQUANIMISTE !

 

 

LAU PHILO

Cependant et irrémédiablement, je continuerai de VIBRER,

autant que nécessaire, pour tout ce qui est ART 

sans retenue, voire même avec excès !

ViVA la VIVENCIA !

ou VIVANCE, cette capacité de sentir la Vie vibrer en soi !

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27 novembre 2021 6 27 /11 /novembre /2021 13:53

IEL, IELS :

pronom personnel sujet de la 3ème personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre.

Voici une nouvelle définition inscrite dans LE ROBERT en ligne. Et de préciser que ce pronom désigne ceux/celles qui se déclarent non binaires et de ce fait ne souhaitent pas être catégorisé(e)s par un genre unique, féminin ou masculin.

Le mot lui-même génère un son très agréable et doux à l'oreille : il m'évoque l'"aile" d'un papillon, notamment du papillon appelé "lexias pardalis" qui présente la particularité d'avoir une atypicité ainsi désignée :

 

 "gynandromorphe bilatéral"

ou plus communément hermaphrodite.

Ce papillon s'avère être un bon exemple pour illustrer ce que je pense au sujet de la création récente de ce pronom.

En effet, dans la nature, le masculin et le féminin, dénommés sur le plan de la reproduction comme mâle ou femelle, cohabitent sur notre planète TERRE pour contribuer ensemble à la procréation de chacune des espèces végétales ou animales. Ainsi, excepté pour quelques hermaphrodites, les spécificités féminines et masculines sont-elles le plus souvent très apparentes d'un point de vue morphologique comme notamment sur le corps de l'humain. 

Cependant, en ce qui concerne l'humain qui se distingue du végétal et de l'animal par les capacités exceptionnelles de son cerveau, cette caractéristique genrée de sa morphologie peut ne pas être en corrélation avec sa psychologie : l'humain peut en effet choisir de ne pas se sentir concerné par les spécificités définies par son sexe à la naissance. Ainsi, si, de façon catégorique, il ne se définit ni en tant que féminin, ni en tant que masculin, il peut dorénavant se faire désigner par IEL.

Soit ! Cependant cela m'interpelle.

En effet, à l'époque où la société toute entière est préoccupée par l'avenir de notre planète TERRE et souhaite que chacun vive dans le plus grand respect pour ce qu'elle nous offre :

 

LA NATURE !

 

Comment pouvoir défendre cette NATURE, tout en revendiquant le désir de s'extirper de l'un de ces principes fondamentaux, constitutifs de son évolution au cours des millénaires précédents notre présence sur Terre ? 

 

Pourquoi ne pas plutôt choisir,

      quel que soit son sexe à la naissance, 

entre les 2 pronoms IL ou ELLE ?

 

ces 2 pronoms étant traditionnellement représentatifs du masculin et du féminin au sein de la NATURE, 

sous conditions intangibles, bien-entendu :

- que chaque humain puisse déterminer au niveau psychologique ce qui, au regard du masculin et du féminin, définit le mieux sa personnalité,

- et qu'ainsi chaque humain ait le droit d'exister dans la société en tant que Personne qui se sera construite, à son gré, selon son propre dosage des 2 genres masculin et féminin, pouvant ainsi parer son corps des atours et parures qui le caractérisent le mieux,

 

tel ce beau papillon "lexias pardalis" ?

 

LAU PHILO

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13 novembre 2021 6 13 /11 /novembre /2021 11:08

Aujourd'hui samedi 13 novembre 2021 !

 

Aujourd'hui le temps du souvenir !

Tout d'abord la date du 13/11 m'inspire un souvenir agréable car je suis de nature plutôt positive : durant plusieurs années, j'ai fait la fête à l'occasion de l'anniversaire de mon ex--compagnon ! Puis c'est un souvenir plus sombre qui émerge ! irrémédiablement attaché à cette journée du :

 

Vendredi 13 novembre 2015

 

Il était 22-23 heures, je sortais de l'Olympia où j'avais applaudi le duo THE DO (à l'époque, j'avais encore besoin, même seule, d'avoir l'impression de faire la fête le 13 novembre), et je prenais le métro pour rentrer. C'est alors que s'est propagé dans la rame, d'un passager à l'autre,

un long et grave murmure...

qui m'interrogeait... m'intriguait... puis m'inquiétait vivement...

Le métro ne marquait plus les arrêts aux alentours de République...

Une dame me prenait alors par les mains... elle me confiait avoir peur et pensait à son mari qu'elle était pressée de retrouver...

Dans cette rame de métro qui semblait nous protéger tel un cocon, nous échangions des regards remplis d'incompréhension, nous demandant ce que les heures futures allaient pouvoir nous révéler... nous nous sentions tous/toutes lié(e)s face à ce qui, à ce moment-là, n'avait pas encore de nom... 

 

ATTENTAT ! TERRORISME ! MASSACRE !

 

voilà ce que j'ai ensuite VU chez moi, à la télévision, tandis que j'avais les yeux rivés sur l'écran jusque tard dans la nuit, ne pouvant croire en l'HORREUR vécue dans cette soirée qui n'aurait jamais de fin...

et pour les victimes restées, malgré la volonté assassine de quelques hommes haineux, en VIE

et pour les proches dont certain(e)s devraient si soudainement s'habituer à l'absence de ceux/celles qu'ils/elles aiment...

 

SAMEDI 13 NOVEMBRE 2021

 

Plus de 40 jours déjà qu'a enfin commencé le procès tant attendu, peut-être pour tenter d'apporter quelque rationalité à des actes qui n'en ont aucune et tout du moins pour aider à la réparation, à la résilience. Cette semaine, François HOLLANDE a comparu en tant que témoin. En effet, sur une bande sonore entendue lors du procès, il est dit par les terrroristes " Vous pouvez vous en prendre à votre président François HOLLANDE ". L'ancien président venait donc devant la barre, à la demande de l'association des victimes LifeforParis, pour "justifier de l'engagement de la France contre le terrorisme islamique" et dira avant de quitter cette même barre " la démocratie est plus forte que la barbarie."

 

Puis ce sont les scientifiques qui se penchent sur les ressorts de ce traumatisme collectif. A été mis en place un programme de recherche transdisciplinaire 13-11 chargé, durant 12 ans, d'étudier la construction de la mémoire des attentats de ce jour et de penser l'articulation entre mémoires individuelles et mémoire collective. Je me suis inscrite pour y participer.

 

Enfin un soir de cette semaine, la télévision qui m'avait apporté des images si insoutenables il y a 6 ans, m'offrait la découverte d'autres images, celles-ci davantage positives quoique bouleversantes : 

" Vous n'aurez pas ma haine "

 

la pièce de théâtre inspirée de la lettre ouverte écrite par Antoine LEIRIS sur facebook, après la mort de sa femme.  Un monologue dit par Raphaël PERSONNAZ pour raconter la douleur et l'émotion incommensurables d'un homme dévasté et toujours digne, résigné à désormais vivre seul avec son petit Melvil alors âgé d'à peine 17 mois : j'ai beaucoup pleuré et un peu rit parfois.

La vie continue... l'humanité recèle autant de trésors que d'ignominies et je suis sans cesse à l'affût de toutes les pépites, de toutes les étincelles de vie qui peuvent jalonner mon chemin... sans jamais pour autant oublier les drames qui façonnent notre mémoire collective, nous permettant je l'espère d'être capables d'éviter le pire.

 

LAU PHILO

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 19:20

Tous les actes,

Tous nos actes,

faits par amour ou bienveillance,

sont en fait comme

des étincelles de Vie !

qu'on offre à ceux/celles

qui sont dans la peine, la détresse, la souffrance,

et qu'on veut aider

pour les voir à nouveau sourire et espérer

en ce lendemain qui les verra se relever

et à leur tour répandre autour d'elles

d'autres étincelles de Vie. 

 

Je suis parfois celle qui a besoin 

qu'on lui tende la main,

qu'on se penche vers elle,

ne serait-ce qu'en chuchotant tendrement à l'oreille

ces mots si simples mais si rassurants :

" Ca va aller "

 

Ré-animée par cette étincelle de Vie,

me voilà prête à nouveau à en redistribuer

les faisant alors danser dans les yeux

de ceux/celles qui croisent mon chemin.

 

LAU PHILO

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25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 09:59

Cette chanson de Polnareff vint récemment s'offrir à mes oreilles... très belle chanson ! je l'avais oubliée alors que je m'étais immergée dans la musique electronica durant le confinement...

Elle résonne tout particulièrement en moi car elle est comme un écho du questionnement que je vis aujourd'hui et qui fait suite à une longue et intense introspection, menée ces derniers longs mois de crise sanitaire.

Je pourrais l'illustrer ainsi :

 

" La vie est comme une broderie. 

On passe la première partie de sa vie sur cette partie-làdu côté joli de la broderie... 

mais on passe la 2ème partie de sa vie de l'autre côté... 

c'est moins joli mais on voit comment sont agencés les fils... on voit comment c'est fait".

Citation incluse dans la bande son du film Casse-tête chinois

 

J'ai certes su démêler, identifier de nombreux fils de couleurs plus ou moins chatoyantes, voire sombres pour ce qui concerne les années passées, mettant ainsi à nu quelques réponses devenues aujourd'hui des évidences. 

Néanmoins je suis toujours en errance métaphysique quand il s'agit de mon présent ou de mon avenir... 

Ma seule certitude,

c'est que je veux continuer de

 

rêver les YEUX OUVERTS

 

c'est que je veux sans cesse cultiver cette capacité à

 

M'EVERVEILLER

 

et que j'irai là où me conduira ce qui se présentera à moi comme une

 

REVELATION

 

Cadeau de la Vie que je vivrai alors comme une

 

EVIDENCE

 

LAU PHILO

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4 septembre 2021 6 04 /09 /septembre /2021 12:28

La vie d'avant revient peu à peu...

On sort de chez soi à l'heure qu'on décide et pas que pour aller travailler !

On croise à nouveau de nombreux visages qui ne se révèlent plus que par moitié ! Le masque dissimulateur des malfaiteurs s'est métamorphosé en protection sanitaire.

On partage en direct, sans écran interposé, nos échanges dans la sphère sociale et professionnelle !

Tout cela 

non sans clivage regrettable entre

- ceux/celles qui ont envie de renouer avec ce qui a été défini durant l'état d'urgence sanitaire comme "PAS ESSENTIEL"

- et ceux/celles qui posent leur liberté comme préalable à toute vie en société...

non sans mutation profonde des modalités qui nous permettent d'entrer en contact.

Les conventions suivantes se sont imposées : poing contre poing ou coude contre coude, salut royal d'une des mains ou inclinaison des deux mains paume contre paume...

A ainsi disparu (pour combien de temps encore ?) tout ce qui permettait un premier apport/rapport sensoriel avec l'Autre et qui, jusqu'en mars 2020 non seulement enrichissait le contact, mais nous permettait aussi de mieux appréhender notre interlocuteur(trice) : le toucher de la peau, l'intensité d'une poignée de main, le nombre de bises selon la région... et pour certain(e)s dont je fais partie, le champ vibratoire !

non sans perturbation inquiétante du savoir-être !

En effet, chacun(e) contraint(e) de vivre dans un périmètre restreint durant les différents confinements s'est plus ou moins installé(e) dans sa bulle, (in)consciemment par préservation de sa santé mentale, lui permettant alors de mieux supporter les restrictions imposées. Cependant,

 

La vie d'avant revient peu à peu...

On sort de chez soi à l'heure qu'on décide et pas que pour aller travailler !

On croise à nouveau de nombreux visages qui ne se révèlent plus que par moitié ! Le masque dissimulateur des malfaiteurs s'est métamorphosé en protection sanitaire.

On partage en direct nos échanges dans la sphère sociale et professionnelle !

Et pourtant, beaucoup n'ont pas pensé ou n'ont pas voulu crever cette bulle, lorsqu'ils sont sorti(e)s de leur "tanière".

Ils/elles avancent comme calé(e)s entre des air-bags, dans leur sphère aux contours impalpables mais bien rembourrés ! 

Ils/elles continuent ainsi de vivre replié(e)s sur eux/elles-mêmes, leurs yeux rivés sur leurs écrans dont celui du smartphone lors de leurs déplacements dans les couloirs, sur les trottoirs, dans le métro... seul(e) existe celui/celle avec qui est partagé l'écran !

L'empathie "en direct" semble alors relever d'une autre époque, l'attention portée aux autres s'est amenuisée... Chacun(e) s'aventure à justifier cette déficience de connexion interpersonnelle en prétextant, afin d'éviter tout débat, qu'il/elle s'est recentré(e)...

Certes... mais comment alors 

- appréhender sa dimension humaine en tant qu'individu partageant la planète Terre avec d'autres individus ?

- éprouver sa faculté à la tolérance quand on vit dans un environnement où toute interaction avec autrui est le fruit d'une envie d'ordre affectif ou d'un choix dans un intérêt d'ordre social ou professionnel ?

- vivre à nouveau dans un environnement partagé avec des personnes vulnérables ou handicapées du fait que ces dernières ont été les premières à se retirer de la société et les dernières à y revenir après s'être assurées de ne plus être "en danger" ?

 

Dans ma vie, que j'ai repris là où je l'avais arrêtée en mars 2020, je me heurte souvent aux contours froids des bulles qui croisent mon chemin... je ressens alors si cruellement cette absence de connexion à l'autre, voire de partage... et je me prends alors à espérer que ce n'est qu'un état transitoire et que toutes ces bulles, tout comme les ballons de baudruche, vont finir par lentement se dégonfler...

Psssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssst !

 

LAU PHILO

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20 août 2021 5 20 /08 /août /2021 14:44

Le président américain Joe Biden a déclaré :

"que d'une façon il y avait moyen de sortir sans que le chaos ne s'ensuive ? je ne vois pas comment cela est possible.", sous-entendu que le facteur "chaos" avait été effectivement pris en compte dans la décision de retrait des troupes d'Afghanis-TAN...

C'est toujours les mêmes paroles d'une chanson triste :

Toute guerre,

Toute décision,

génère ses propres dommages collatéraux !!!

C'est ainsi que la condition future des femmes afghanes semblent ne pas au-TAN émouvoir tous ces dirigeants de l'O-TAN qui ont scellé le devenir de l'Afghanis-TAN en concluant un pacte avec au-TAN de Talibans.

Quel sens prend alors la victoire des femmes qui ont enfin pu libérer leur parole à travers Metoo ? justement dans ces mêmes pays dont les dirigeants, en grande majorité des hommes, viennent de condamner au-TAN de femmes (pas celles qui leur sont proches) à vivre sinon dans la peur, du moins derrière au-TAN de murs : les murs de leur maison, le mur du silence !

Au-TAN de femmes des pays de l'O-TAN qui réclament que la justice des Hommes soit faite contre les abus qui ont été commis à leur encontre par des hommes !

Au-TAN de femmes de l'Afghanis-TAN qui redoutent TAN les abus qui seront commis à leur encontre lors de la prochaine mise en oeuvre de la Charia, selon les principes imposés par les hommes Talibans !

Dans quel monde allons-nous nous réveiller demain ?

Un monde où ce qui n'est plus du tout supportable dans certains continents est en passe de devenir la règle dans une autre partie du globe ?

et cela dans une indifférence presque totale ?

comme s'il était impossible aux humains de garantir et faire respecter : 

au même moment

et sur toute la planète TERRE, 

le principe selon lequel 

toutes les femmes,

qu'elles soient de l'O-TAN, de l'Afghanis-TAN 

ou de tout autre pays

ont le droit de

VIVRE

leur vie familiale

leur vie sociale

leur vie professionnelle 

sans ENTRAVE !

 

LAU PHILO

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15 août 2021 7 15 /08 /août /2021 09:59

La vie sociale reprend son cours : nous pouvons nous revoir, nous rencontrer, nous réunir et passer de longs moments ensemble, tout cela avec un minimum de précautions certes... mais le plus important est que le "pas essentiel" est enfin de retour et que nous ne sommes plus contraints de vivre reclus dans nos appartements ou nos maisons !

Le "pas essentiel" concerne, selon la définition politique actuelle, tout ce qui est au-dessus du 1er étage de la pyramide de MASLOW, c'est à dire les besoins autres que ceux d'ordre physiologique nécessaires au maintien de la vie.

Des choix politiques ont donc été opérés à partir d'un système qui se veut rationnel : l'échelle de la hiérarchie des besoins telle que définit par le psychologue américain Abraham Harold MASLOW.

Et c'est bien là le problème !!!

En effet, si nous pouvons admettre une quelconque rationalité en ce qui concerne les besoins vitaux du 1er étage de cette pyramide tels que :

- respiration et nourriture,

- élimination et sommeil,

communs d'ailleurs à tous les êtres humains et que nous partageons même avec les animaux,

comment reconnaitre que les besoins des étages supérieurs dits "besoins secondaires de développement", ceux qui contribuent notamment à la réalisation de soi tels que :

- amitié et respect,

- estime de soi et confiance,

- réussite et moralité,

- créativité,

obéissent à une quelconque hiérarchisation, même celle de MASLOW, et puissent un jour être considérés comme "pas essentiels", alors que précisément ce sont ces besoins qui nous distinguent des animaux ?

 

La question posée est ESSENTIELLE.

 

Et si au lieu de définir l'être humain par une noria de besoins, on l'envisageait par le biais des ENVIES, cette notion plutôt indéfinissable puisqu'elle est en lien direct avec les DESIRS.

 

AVOIR ENVIE plutôt qu'AVOIR BESOIN !

 

Nous devrons alors tous apprendre à nous exprimer autrement dans nos relations tant amoureuses qu'amicales. En effet, je remarque qu'après plusieurs confinements, la réalisation de nos BESOINS a primé sur l'expression de nos ENVIES dans la vie quotidienne :

- besoin de se toucher et de s'embrasser,

- besoin de sortir et de faire la fête,

- besoin d'aller au soleil...

Irrésistible attraction vers des sensations qu'on ne prend pas le temps de réellement apprécier du fait qu'elles sont dépouillées de toute réflexion (à savoir si, dans la démarche, l'ENVIE a prédominé sur le BESOIN).

Immédiateté et spontanéité des actions qui nous privent du sentiment profond de SATISFACTION d'avoir enfin retrouver la LIBERTE !

Pour ma part, je suis très sensible à cette nuance et je m'aperçois que je me heurte parfois à la réaction de mes proches qui préfèrent rencontrer, passer du temps avec ceux ou celles qui ont BESOIN de leur aide plutôt qu'ENVIE de leur présence...

 

BESOIN pour recevoir et ENVIE pour partager !

 

Le partage place à égalité les partenaires et chacun(e) se révèle à l'autre, aux autres

suivant ce qu'il(elle) est,

- suivant ce qu'il(elle) a à communiquer, à donner,

Un libre échange en toute fraternité, sans attente ni injonction particulière !

Un moment de re-découverte de l'autre puis de re-connaissance partagée pour ce que chacun(e) aura apporter, donnant encore davantage  :

 

l'ENVIE d'être ensemble,

l'ENVIE d'échanger,

l'ENVIE de rire et peut-être un peu pleurer, 

l'ENVIE de partager ce qui est beau, ce qui est bon,

l'ENVIE d'être enrichie au contact de l'autre,

l'ENVIE de se sentir existé(e) en harmonie !

 

Lau PHILO

 

Epilogue :

"Qui pourra remplacer le besoin par l'ENVIE ?"

comme le chante Daniel BALAVOINE dans sa chanson Sauver l'amour

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3 août 2021 2 03 /08 /août /2021 09:54

"Quand les gens se marrent, ça donne envie d'écouter, ça donne envie de se mettre de leur côté"

Si "Rire est le propre de l'Homme" selon Rabelais, on a bien failli l'oublier et le rayer de nos facultés, durant ces derniers longs mois qui n'en finissaient pas de finir...

En effet,

quand on vit seul(e) ou mal accompagné(e),

quand de plus se déchaine le contexte :

- social

- économique

- politique

- sanitaire, 

tout à la fois, en raison d'une pandémie qui s'est déclarée de façon (in)volontaire,

quand notre planète, la Terre, commence à réagir violemment aux effets perturbateurs de la présence humaine,

et quand, comme pour "enfoncer le clou", il est alors décrété que tout ce qui est ART et CULTURE n'est pas Essentiel,

comment avoir envie, pouvoir encore : RIRE ?

 

Lundi 02 Août 2021 : Instant de Re-naissance

Le RIRE, ce RIRE, je viens à peine de le re-découvrir !

Une salle de cinéma, un écran Grand Large et surtout un public enthousiaste (malgré les contrôles du passe sanitaire)

puis le début du film avec les acteurs en gros plan (vaut mieux ne pas avoir de bouton), film annoncé comme détenant la palme de l'humour satirique ;-) : OSS 117

Soudain et surtout sans prévenir, ma mâchoire qui se décroche irrésistiblement, mon corps qui se secoue alors au rythme de la vague euphorique qui parcourt :

- de haut en bas,

- de bas en haut,

- de gauche à droite,

- de droite à gauche,

chacun(e) des spectateurs de plus en plus hilares !

Je ressens alors, dans le tréfonds de ma chair cette vibration sonore qui crée un plaisir indicible... une sensation qui avait disparu durant ces derniers longs mois...

et je peux vivre pleinement le plaisir retrouvé, avec tous et toutes, d'un moment de partage spontané, celui de RIRE sans retenue, celui de RIRE à gorge déployée...

un RIRE presque militant, un RIRE comme un pied de nez adressé à tous ceux qui ont voulu et ont peut-être cru pouvoir nous détourner de l'Essentiel !

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25 juillet 2021 7 25 /07 /juillet /2021 08:03

J'espère que je n'serai pas déçu(e), NON !

car ça me stresse que quelque chose vienne gâcher

mon SUMMERTIME, SUMMERTIME, SUMMERTIME !

 

Comment ne pas penser à la chanson de STROMAE lorsqu'on découvre avec effroi (!!!) la logistique mise en place dans le Parc de la Villette, habituellement ouvert en toute liberté au public !

La grande prairie du Triangle, située à côté de la grande Halle de la Villette, non seulement ceinte mais aussi partagée par une grande clôture métallique ! qui se déroule sur des centaines de mètres et qui oblige à des circonvolutions hasardeuses donnant vite l'impression d'être prisonnier(ère) d'un grand labyrinthe interminable !

Et tout cela, soit disant, pour distinguer les 2 lieux d'accueil : l'un dédié au Cinéma en plein air dans la soirée, et l'autre dédié aux siestes électroniques sur l'herbe durant l'après-midi...

2 lieux situés à l'air libre et dans un espace public désormais passés sous la fourche caudine des organisateurs qui se montrent très zélé(e)s, et sans état d'âme, pour appliquer de façon quelque peu excessive les consignes sanitaires, à savoir le contrôle de la jauge et du passe sanitaire. 

Comment avoir envie d'écouter de la musique dans ces conditions ?

Quel côté du grillage faut-il privilégier pour s'asseoir sur l'herbe ? quel est d'ailleurs le meilleur côté?

Celui où l'on peut se sentir protégé puisque le passe a été contrôlé et où l'on pose ses fesses sur le sol, aucune installation confortable n'étant proposée pour siroter son verre acheté à la buvette improvisée ?

ou bien celui où l'on peut, comme avant, s'asseoir en toute liberté sur l'herbe verte et tendre, en sortant la bouteille d'eau de son sac ?

Après-midi d'été quelque peu gâché...

Amer sentiment d'enfermement dans un lieu ouvert et à l'air libre !

Heureusement le Parc de la Villette est grand et après avoir traversé le canal, petite virée improvisée dans un lieu privé certes, mais bien agencé et beaucoup plus accueillant : le Cabaret Sauvage !

 

LAU PHILO

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