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  • : LAU PHILO ou Philosopher, méditer et échanger sur tout ce qui nous entoure
  • : Philosophie, Réflexion, Introspection, Méditation, Imagination, Intuition, Bon sens, CNV,
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5 novembre 2025 3 05 /11 /novembre /2025 20:59

Voici l'histoire d'une magnifique ROBE

En mai, ce mois qui de l'été est la promesse,

j'ai trouvé un' robe qui de moi fit un' Déesse !

Imprimé de fleurs colorées enchanteresses,

l'apanage de la garde-robe des princesses !

Mes seins bien soulignés s'offr' comme à la kermesse :)

Tout pour plaire ! que ce soit à Hermes ou Ares.

 

Et je plais à l'Homme qui cède à sa faiblesse,

se présentant avec grande délicatesse.

Et je me laisse emporter en toute liesse :

depuis longtemps je suis en manque de caresse,

que ce soit sur mes seins, mon ventre ou bien mes fesses.

 

Chacun met du coeur à l'ouvrag' ; pas de paresse !

Je n'ai pas envie que ce tendre moment cesse.

Il comble tant la femme que la poétesse !

Quel plaisir de devenir enfin pêcheresse !

 

Mais le temps passe trop vit', l'homme me délaisse...

Il m'avait bien dit que ce serait sans promesse.

Pour m'éloigner, il dit des parol' qui me blessent.

Avec grand courage il faut que ces mots j'encaisse !

Ce plaisir a un prix : faire preuve de Sagesse,

sans pour autant que mon estime-de-soi ne baisse...

 

Fin de la récréation, elle Edith, la messe !

La robe étant à terre, l'homme alors se dé-ROBE !

 

Lau PHILO

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26 octobre 2025 7 26 /10 /octobre /2025 14:23

Qu'est c' que l'Amour dans le silence émotionnel ?

Une caresse envisagée et non donnée ?

Le soubresaut d'un élan offert au visuel

qui soudain s'interrompt et reste inachevé ?

 

Ce geste avorté qui jamais n'atteint sa cible

mais qui laisse sur la peau comme une brûlure !

Ce mot retenu qui se perd dans l'Indicible

et ré(rai)sonne dans la têt' comme une blessure !

 

Cet Amour dont j'ai manqué et que j'ai cherché,

cet Amour absent qui s'est souvent déguisé,

cet Amour que je ne veux plus Succès damné/Succédané

je me le prodigue avant de LE rencontrer.

 

Lau PHILO

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16 octobre 2025 4 16 /10 /octobre /2025 17:57

J'ai observé que l'attachement se révèle

parfois, lorsque celui qui était défaillant

tire sa révérence pour monter au ciel !

C'est alors qu'on découvre un esprit bienveillant.

 

C'est ce qui m'est arrivé pour mes deux parents ;

les deux sont décédés à dix ans d'intervalle

et chacun m'a adressé un signe en partant,

comme s'ils voulaient que j'oublie alors le mal

que j'ai ressenti auprès d'eux au fil du temps.

 

Ecoutant enfin mes voeux, ils m'ont envoyé

ce qui tant, au cours de ma vie, m'avait manqué :

- mon père, une opportunité intellectuelle

- ma mère, une opportunité d'ordre esthétique !

Tout ce qui contribue à rendre la vie Belle !

Questionnement, Réflexion ! et surtout Musique !

 

D'abord une association m'a ouvert ses portes

puis, 10 ans plus tard, j'ai acquis en quelque sorte

ce qui ressemble beaucoup à un instrument 

permettant de créer sons et arrangements.

 

Tout fut si inattendu que ce fut magique,

Un signe de l'Au-delà ? serait fantastique...

Intellectuellement / Emotionnellement

je suis enfin comblée ! par Papa et Maman ?

 

Lau PHILO

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9 octobre 2025 4 09 /10 /octobre /2025 18:41

C'était ton anniversair' hier huit octobre !

Y penser alors que tu viens de décéder...

alors que de ton vivant souvent j'oubliais...

réconciliation ? ou bien suis-je dans l'opprobe ?

 

Je partageais un dîner avec des amis

ils attendaient tous le dessert avec envie !

J'ai dit alors que je n'aimais pas le sucré

et me voilà dans mon enfance projetée

et, par des douceurs, mes papilles châtouillées :

parfums, saveurs émanant de tes confitures !

Rhubarb' Coing Tomat' le Meilleur de la Nature !

 

Toi seule les préparais avec de gros morceaux 

qui s'attachaient à mes doigts trempés dans le pot

Evidemment, c'était le Dram' ! ma soeur pleurait...

alors tes pots de mirabell' lui réservais !

Les mirabelles ? pas assez acide à mon goût !

Tes confitures étaient comme de gros bisous

que tu n'as jamais su ou pu me me distribuer,

ce qui plus tard une anorexie provoqua !

Hier... souvenir tendre mais triste constat !

 

Une mère qui cuisina mais n'étreignit point !

Ainsi tu fus : préférant prodiguer des soins

plutôt que de distribuer Amour et câlins...

Au sujet de TOI et de Ton occupation,

j'ai toujours porté cette considération :

ce fut un élevag' plus qu'une élévation !

Quatre enfants préservés de toute inflammation

mais à l'Art aucune sensibilisation !

Mêm' les "Beaux livres" étaient l'objet d'interdiction

"car trop jeun', pas assez mûre à la réflexion"...

 

Seule j'ai dû trouver le chemin vers l'Esthétique

mes deux Chers compagnons : Poésie et Musique !

tout ce qui m'aide à supporter le quotidien

ce qui m'aide à me projeter au lendemain,

qu'il chante ou qu'il pleure... J'aimerais prendre ta main.

 

Lau PHILO

 

 

 

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22 septembre 2025 1 22 /09 /septembre /2025 20:33

Genoux / Je Nous

Cette blessure narcissique ravivée !

Cette année en janvier le décès de ma mère...

qui ne m'a jamais aimée, de sa vie entière !

Genoux / Je Nous

Je dois enterrer cette blessur' de rejet 

avoir été ou non aimée : plus d'intérêt !

 

Genoux / Je Nous

Puis, plus tard dans l'année, après l'été, survient

L'opportunité d'un flirt !!! mais sans lendemain...

Blessure de rejet : est-ce là mon destin ?

Genoux / Je Nous

Mon genou droit, côté Yin, alors se réveille

tant et si bien que les douleurs troubl' mon sommeil.

Alors, j'inspecte mon conscient, mon inconscient

à la recherche du piège que je me tends.

 

Genoux / Je Nous

Toute souffrance du corps n'est que le symptôme

d'un mal plus profond qui surgit comme un fantôme...

Alors que je m'en croyais bien débarrassée,

voici qu'il n'a de cesse de me terrasser !

 

Genoux / Je Nous

La douleur me lanc', je prends des médicaments

Les idées me piqu', je tritur' mes sentiments.

Âpre combat ! qui de mon corps ou mon Esprit

saura déployer suffisamment d'énergie ?

pour me fair' sortir de cet état de latence,

qui m'éloigne de l'apaisante Résilience

 

Genoux / Je Nous

Cette blessure narcissique ravivée

avec cette douleur m'empêchant de marcher...

Où donc en suis-je ? Jeu entre le Je et le Nous

Cache-cache : à la fin qui sera au Rendez-vous ?

 

LAU PHILO

 

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21 septembre 2025 7 21 /09 /septembre /2025 19:30

Soit disant que le Bonheur ne peut être source

d'inspiration pour écrir' de la poésie

et que la Douleur, le Malheur sont des ressources

qui donnent davantage de relief à l'écrit...

 

Vous êtes-vous seulement posé la question

de ce qui fait qu'un jour, une nuit, on s'asseoit

devant une table avec papier et crayon,

avec l'urgence de témoigner son Emoi ?

 

Simplement parce qu'à ce moment on est SEUL !

Personne avec qui parler, à qui se confier !

Se sentir tant perdu qu'incompris ou bien veul !

Seuls les mots peuvent libérer de ce bourbier.

 

On les traque un à un, en criant, en pleurant...

On les extirpe de ses tripes, tout tremblant !

Ils s'alignent enfin et alors on ressent

de l'Exaltation ! Ecrire c'est transcendant !

 

Alors comprenez-vous mieux pourquoi le Bonheur

qui, de deux êtres réunis, ravit les coeurs,

qui, dans la parol', nous révèle l'Âme Soeur

peut éloigner le poète de son labeur ?

 

LAU PHILO

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6 septembre 2025 6 06 /09 /septembre /2025 08:51

 

Le non rationnel devient la porte de l'indicible 

Et l'indicible m'emporte si bien que les mots me manquent... 

et le Simple ne peut être dit que dans une phrase qui paraît alors si compliquée !
 
Un mail si plein de Non-Dits, justement parce qu'il n'y a Rien à dire !
Une méprise ? un malentendu ? Un RV manqué ? 
entre 2 univers parallèles qui ne se croisent pas... 
 
S'esquisse alors une émotion qui provoque une vibration venant déplacer le fil invisible qui,
au fil de nos images partagées, s'est tissé entre nos deux imaginaires.
 
Fil gratté, tel celui d'une guitare, 
Fil vibrant qui égrène, tel un chapelet,
quelques notes au son cristallin
comme les fines gouttes d'un petit crachin
qui voile mon regard.
 
Lau Philo
 
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7 août 2025 4 07 /08 /août /2025 16:49
Sous mon toit, dans mon écrin de Quiétude,
j'observe le ciel changeant de l'été 
avec pour compagne la Solitude !
Pas celle qui tous les soirs fait pleurer
mais l'autr' ! cell' qui donne du Vague-à-l'âme 
Au jour le jour se sentir BIEN vivant !
Au jour le jour évoluer dans le calme,
aucune grande Joie, aucun Tourment...
 
Appréhender cette rare douceur
du Bonheur qui s'écrit au quotidien...
celui qui ne fait pas vibrer les Coeurs
mais qui tout SIMPLEMENT nous fait du Bien !
 
Lau Philo
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6 juillet 2025 7 06 /07 /juillet /2025 09:41

COUP DU SORT / Mon voeu avant l'été

 

J'avais demandé humblement à l'Univers 

de m'envoyer prochainement un partenaire,

un homme avec lequel je pourrais enfin vivre

un Amour de qualité comme dans les livres !

un homme qui, dans la durée, m'apporterait 

autant que je peux lui apporter : j'en rêvais !

 

Ma prière fut profonde, je fus exaucée...

Un vieil ami que je n'avais pas calculé

un soir s'est jeté sur moi, voulant m'embrasser !!!

Je n'avais pas envisagé un tel effet

et je me trouvais alors bien embarrassée

pour lui faire comprendr' que d'Amitié je l'aimais

et que par sa mal-adresse j'étais blessée !

 

COUP DE BLUES / l'été un peu gâché

 

Mais je restais perplexe : une seule prière

pour voir ainsi bouleverser mon Univers !

Devrais-je me résigner face au quotidien ?

Croire que "vaut, mieux que Deux tu l'auras, un Tiens" ?

 

Cruelle réflexion qui s'empare de moi

et pourrait m'éloigner du sentiment de JOIE,

celle générée par l'ICI et MAINTENANT,

celle qui me donne cet air Resplendissant !

 

Pas à pas, j'échaffaude mon raisonnement :

Vivre SEULE ? certes mais dans l'apaisement !

Serais-je capable d'un tel détachement ?

d'atteindre ce degré de perfectionnement ?

...

Je me trouve trop jeune pour me résigner :

je ne suis que dans ma soixant'-troisième année !

Il reste encore du temps pour franchir les Degrés !

Je souhaite encore UNE fois ! pouvoir AIMER !

 

Entre-temps : COUP DE COEUR / COUP DE REIN

 

La Femme alors adopte la bonne attitude :

encourager le grand Maitr' dans sa rectitude

et mobiliser l'outil, parfois indécis,

de l'Homm' qui ne peut plus compter que sur l'envie.

7 fois, hors de la bouch', sa langue doit tourner

Cette fois, mêm' sur les bijoux, sait s'attarder !

L'Homm', tel un grand Expert sachant bien officier,

7 fois, hors de la bouch', sa langue doit tourner,

attouchements prodigués en dextérité

pour la faire voyager jusqu'au 7ème Ciel !

En apesanteur, tous deux vont déambuler

Ô Temps suspendu : promesse de l'Egrégore !

avant le repos : corps dépouillés des Décors

La parenthèse doit bientôt se refermer ;

ses métaux, il va bien falloir les rassembler.

Les travaux sont clos, de part et d'autre assidus :

chacun, chacune son salaire a bien reçu !

Chacun promet de rester discret, de garder

ce souvenir tel un écrin du Temps sacré !

 

Septembre : l'Après-COUP

 

Ce constat aujourd'hui comme MORALITE :

j'ai atteint l'âge auquel je dois me résigner,

en tant que femme très mûr', à n'être que baiser.

Il me vaut mieux savoir m'en contenter :

Bull' de tendresse et douceur ! Halo de plaisir !

qu'il faut vouloir dans le temps circonscrire,

sans penser au lendemain... ni à l'avenir.

Etre dans l'ICI et MAINTENANT puis partir..

 

Pour ce moment le plus souvent ino-piné,

il s'agit d'être dans la réactivité

et de prendre l'invitation sans hésiter !

Un' question toufefois... ai-je envie de jouer, 

comm' dans les films porno, ce rôle de Poupée ?

D'être adulée telle une star l'après-midi 

et me retrouver le soir seule dans mon lit ?

 

Toute femm' vient à se poser cette question

qui mérite bien quelques délibérations.

Le plaisir est-il détaché des émotions :

Dois-je faire semblant de vivre sans passion ?

De prétexter un fort besoin d'adrénaline,

que c'est juste pour cela que je suis câline ?

alors que la Quêt' qui profondément m'anime,

c'est d'être dans Tes bras pour une étreinte intime !

 

LAU PHILO

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22 juin 2025 7 22 /06 /juin /2025 19:51


Voici la semaine de mon Anniversaire :

Les années passées, j'exultais et j'étais fière !

Les années ont passé... et ma JOIE je tempère...

Prendre une année de plus, voilà la belle affaire !

 

Le corps s'affaiblit et ses contours s'arrondissent,

Fort heureusement, la peau se montre encor' lisse 

Juste quelques ridules quand les yeux se plissent

Encore temps de faire, pour maigrir, des sacrifices ?

 

Même jolie, la femme vieillie indiffère

excepté ses petits-enfants qui la vénèrent

pour ses tendres bisous et caresses. Ah ! Grand-Mère...

Plaisir zappé : mon fils n'est pas devenu père...

 

Ma grande consolation ! Mon cerveau prospère !

Expériences, Émotions, Connaissances, savoir-faire,...

Le temps est un allié : je sais que tout s'acquiert !

Maîtrise, Estim' de soi pour un' Vie plus légère !

 

Un an de plus ! je dois savoir m'en satisfaire :

je serai belle et gaie pour mon Anniversaire !

 

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2 février 2025 7 02 /02 /février /2025 10:42

AH ! MERE-TU-ME rends triste en ce mois de janvier...

Tu es maintenant DCD...

Je t'ai vue, pour la dernière fois, dans la chambre mortuaire

Corps raide-allongé, refroidi, impassible

et pourtant semblant encore rayonner de sa toute-puissance

 

Même ta fille, ma soeur, ne t'a pas re-connue...

Elle ne connaissait de toi, SA MAMAN, que

- les atours les plus attrayants

- le masque le plus souriant

 

AH ! MERE-TU-M'interroges

telle l'institutrice qui m'interrogeait en classe de CP

Tu es partie en me laissant le 1er JE T'AIME

que j'ai attendu avec tant de fièvre

enfant, ado, aussi un peu adulte...

mais qui n'a jamais fleuri sur tes lèvres

que je reçus telle une catapulte !

J'avais renoncé à entendre ce JE T'AIME

Je fus bel et bien cueillie, tout en restant blême !

 

AH ! MERE-TU-ME... rends plein d'amertume !

_______________________________________________

Voici ce que je lui avais écrit de son vivant

et que j'ai bien-entendu amendé...

Elle n'est plus directement concernée !

_______________________________________________

 

AH ! MERE-TU-ME mets de côté ou plutôt à côté de ta vie...

Tu ne peux complétement m'ignorer...

Sur 4 enfants, je suis la seule à t'avoir donné un petit-fils... comme si, de façon éperdue, j'avais recherché à t'offrir une partie de moi que tu pourrais enfin aimer... une offrande dans un papier cadeau inattendu... pigmentation de sa peau qui te l'a fait appeler "mon coeur de beur(re)" !!! En effet, ayant délibérément quitté ton giron une année plus tôt, j'étais tombée follement amoureuse d'un homme qui, bien que berbère, est apparu à vos yeux comme "un arabe", un immigré... il avait tout quitté pour venir vivre avec moi : sans diplôme, sans emploi, sans argent ! "J'avais fait fort !" selon votre expression, et pourtant je ne voyais pas où était le problème... 

Etre aimée, désirée par un homme qui n'avait rien ! plutôt que d'être mal-aimée, voire rejetée par un homme et une femme, mes parents, qui, cochant toutes les cases de personnes bien insérées dans la société - maison d'architecte, voitures, épargne - voulaient m'imposer ce même modèle de vie où tout est basé sur l'avoir plutôt que sur l'être, où l'amour consiste à prendre davantage soin de l'apparence, l'hygiène et de la santé que de l'émergence et l'épanouissement de l'être intérieur... d'où mon impression d'avoir été élevée comme si je n'avais été qu'un animal domestique qui aurait dû montrer toute gratitude à ses "maitres" en imitant leur mode de vie...

 

AH ! MERE-TU-ME fends le coeur... 

Par ta non-assistance dans la réalisation de mon projet de vie, en l'occurrence des études de philosophie, j'ai dû suivre un autre parcours... D'un emploi à l'autre, j'ai mis du temps à trouver la place, ma place dans cet univers professionnel à 1000 lieues de tout ce qui me faisait vibrer.

Par le fait que, le rôle de grand-mère ne te convenant pas puisque tu n'avais que 46 ans, MON FILS t'a vite appelée MAMAN, alors que j'avais dû te le confier les jours de la semaine, pour des raisons professionnelles... Et tu souriais avec grande satisfaction quand, dans la naïveté de son enfance, il disait qu'il avait "2 mamans" !!!

Cela me rappelle un reportage dans lequel il était question d'une peuplade africaine : l'enfant 1er né de la fille ainée était "donnée" à la mère de sa mère, sa grand-mère donc, qui était alors proclamée MERE !

 

AH ! MERE-TU-ME fais grandir...

Encore et encore... j'ai récemment réalisé que c'est parce que j'ai éprouvé très tôt tes talents de manipulatrice, que toujours j'ai su débusquer les manoeuvres des mal-intentionné(e)s et/ou les tentatives de culpabilisation des envieux(ses) qui ne supportent pas la façon que j'ai d'avancer sur mon chemin fait de Liberté et d'Indépendance.

Tes "manipulations" de femme dans la pleine force de sa maturité, ont blessé, presqu'anéanti l'adolescente que j'étais et qui osait remettre en cause tes préceptes, toi qui as été ma maîtresse d'école en CP puis celle de mes frères et soeurs !!!

Tu as mis en oeuvre l'Artillerie Lourde pour contrer mes propos, mes actions que tu prenais pour de la défiance... sans te rendre compte que tu n'avais en face de toi qu'une enfant d'une quinzaine d'années qui cherchait, en se confrontant à l'Autorité toute puissante, à faire grandir son être intérieur. Pourtant rien de surprenant dans cette évolution qui semblait te dépasser : avant mes 6 ans, j'avais déjà contourné, involontairement et par soif de connaissance, ton potentat d'enseignante, en apprenant à lire SEULE.

 

AH ! MERE-TU-M'as construite... malgré toi, mal-gré moi

Tous tes actes, toutes tes réponses que j'ai parfois trouvés si cruels, sont fondateurs de la FEMME que je suis devenue, cette femme qu'il t'est difficile de comprendre et que pourtant tu sembles admirer, si j'écoute MON FILS.

 

LAU PHILO

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19 janvier 2023 4 19 /01 /janvier /2023 00:11
Artiste afghane appelée Shamsia Hassani

Artiste afghane appelée Shamsia Hassani

Cette femme au visage découvert, les yeux rivés sur son livre ou son cahier rouge a irrémédiablement tourné les talons ; elle se désagrège/désolidarise de cette masse informe et sombre de silhouettes anonymes.

Maintenant "A contre-courant", elle lance sa jambe en avant ; pourtant le reste de son corps fait encore partie de ce magma dont la viscosité parait encore la retenir.

Une lueur d'Espoir ? émerge de ses mains cette tâche rouge telle la couleur de la lave incandescente, qui semble la propulser hors de ce conglomérat dont elle n'était, tout comme les autres silhouettes, qu'une particule peut-être élémentaire...

Troupeau de Rhinocéros dont elle réussit à s'extirper, solidement accrochée au fil des lignes, qui préfigurent peut-être des Lendemains qui chantent, sur les pages blanches de l'ouvrage qui l'absorbe toute entière. 

Arrachement à une normalité imposée !

Quel sera le prix à payer pour cet acte fondateur de sa Liberté d'être et de penser ?

La réponse est peut-être dans le contre-champ que l'objectif de l'appareil ne nous dévoile pas...

Une main tendue ? Un regard réprobateur ?

Notre héroïne, les yeux rivés sur son livre ou son cahier rouge, a déjà rejoint d'autres rivages.

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18 septembre 2022 7 18 /09 /septembre /2022 10:27

Qui regarde à l'extérieur rêve.

Qui regarde à l'intérieur s'éveille.
 

Carl Gustav JUNG

PROLOGUE

Très tôt, alors que j'étais encore dans l'adolescence, je me suis posée la question du Temps qui passe... et je me souviens avoir été assez pressée d'accumuler le nombre des années, non pas que j'avais envie de vieillir et d'en finir vite avec la Vie (quoi que ;-), mais plutôt parce que j'imaginais qu'il était plus intéressant de penser quand on a davantage de "matière" à réflexion.

Ma vie s'est donc écoulée... mais pas "comme un long fleuve tranquille". J'ai ainsi accumulé le nombre des années, prenant de fait conscience que j'ai joui d'une bonne santé et que je n'ai été victime ni d'accident mortel ni d'attentat...

Je peux aujourd'hui faire le constat que j'ai un passé riche d'expériences multiples et diverses, du fait que j'ai suivi ce que j'avais posé comme principe à 18 ans, alors que je découvrais, avec beaucoup d'enthousiasme la philosophie, en classe de terminale (8 heures de cours/semaine ;-)

Vivre ce qu'on pense et Penser ce qu'on vit

Principe plutôt exigent certes :

- qui n'induit aucun jugement et qui sous-entend d'être en capacité de faire des choix dont on assume en toute responsabilité les conséquences, quelles qu'elles soient,

- qui fait que j'ai avancé dans ma Vie en me posant toujours la question de la conformité de ce que je vivais par rapport à ce que j'en pensais et vice versa,

- et qui m'a permis d'incarner une notion qui m'est chère :

le fait d'être authentique

L'authenticité, quand bien même certain pense que c'est "l'intelligence des imbéciles", est significative selon moi du fait d'avancer dans la vie avec sincérité, sans oublier qui on est. Et "qui on est" étant une matière mouvante, évolutive selon Nietzsche (Deviens qui tu es), il est donc question de ne jamais cesser de s'interroger sur le "qui on est"... de mener toute introspection utile à cette recherche... et, ces dernières années, le contexte cependant très difficile de la pandémie récente m'a été fort propice pour mener cette enquête au quotidien.

Ce qui vient après le PROLOGUE

Cette année, j'ai fêté mon soixantième anniversaire : "Cette année-là "🎵 ... un âge qui correspond à mon état civil certes et qui me classe désormais dans les seniors ! appréciable en raison du bénéfice d'une carte SNCF avec réduction sur les voyages même les jours de la semaine !!! 

Bref, un âge qui ne signifie pas grand chose pour moi hormis le fait que les "djeuns", et certains hommes, posent sur ma personne un regard auquel je commence à m'habituer... non pas en raison de mon apparence mais peut-être à cause d'un signal d'ordre chimique ou sensoriel ;-) qui m'échappe (c'est une private joke avec les femmes de mon âge !)

Enfin, un âge qui me permet de me retourner sur mon passé et qui m'apporte ce que, très jeune, j'avais subodoré : le privilège de pouvoir éclairer ma réflexion au regard des multiples expériences passées, glanées à des époques différentes de ma Vie. 

Petite anecdote en illustration :

Je viens d'être victime d'une névralgie dentaire. Aucun rapport avec ce qui précède a priori ! si ce n'est que la souffrance insoutenable causée par une dent m'a propulsée soudain dans mon enfance... les souvenirs ont alors jailli. 

J'étais au collège... absence d'un prof puis enfin départ autorisé par le sur-gé (surveillant général à l'époque, CPE aujourd'hui). Tandis que je me baissais pour ramasser mon cartable laissé dans le couloir au milieu de ceux de mes camarades, un garçon, certainement très pressé de quitter cet endroit, a surgi dans mon dos en courant et dans son élan, qu'il n'a pas su dompter, a propulsé mon visage contre le mur et MA DENT S'EST CASSEE ! 

Depuis des années, j'ai donc une couronne sur pivot qui recouvre le morceau restant d'une dent dévitalisée mais dont la racine est toujours présente... et c'est cette racine qui me fait aujourd'hui horriblement souffrir du fait sans doute d'une fêlure difficile à visualiser sur les radios.

Ainsi, assaillie par ce souvenir, j'ai ainsi pu établir un parallèle entre l'événement survenu dans mon enfance, d'une part cet accident qui m'a injustement causé préjudice, et d'autre part l'événement qui s'est déroulé dans la journée-même où la douleur est apparue... je me suis alors rendue compte qu'une collègue, pratiquant soi-disant la CNV (communication non violente), m'avait par ses propos insidieusement réprobateurs poussée, telle "mémé dans les orties". Et ça a piqué ! Récurrence d'un trauma du passé ! ce que j'étais en train de vivre comme profondément injuste et injustifié, a alors fait écho à cet accident que j'avais oublié : le corps a réagi et la douleur a surgi !

Autre souvenir dentaire marquant : il y a tout juste 30 ans, on m'a retiré les 4 dents de sagesse... j'avais dû être ré-hospitalisée durant toute une semaine dans l'attente de la résorbation des séquelles dues à l'intervention chirurgicale ! 1992 : une année charnière, puisque récemment divorcée, j'allais entreprendre de vivre le reste de ma vie sentimentale selon un nouveau paradigme, en complète rupture avec celui inculqué par l'éducation traditionnelle de ma mère.

Alors quid de cette année 2022 qui touche bientôt à sa fin ? 

Le rappel de moults souvenirs m'a permis d'apporter un éclairage différent sur quelques événements vécus cette année. J'ai pu mesurer combien je prenais conscience depuis peu de tous ces automatismes qui conditionnent notre façon, ma façon de penser et qui font que mes choix ont pu souvent, à mon grand dam, être pré-orientés, notamment en ce qui concerne le positionnement et la place de la femme dans notre société. Une relation Hiomme/Femme tout en Equilibre, n'est-ce qu'une chimère ?

EPILOGUE : le bénéfice des années

Est-ce l'effet du traitement "de cheval" prescrit par le service des urgences ? est-ce l'apaisement ressenti après avoir identifié l'événement déclencheur de la douleur ? ou bien les deux à la fois ? je ne sais, mais je constate alors que la douleur de cette dent est devenue moins insupportable et quel soulagement ! car le parcours des jours prochains en "stomatologie" risque d'être difficile.... et long !

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26 mars 2022 6 26 /03 /mars /2022 12:52

2013-2022 : le temps d'une Métamorphose...

2013 : un choc émotionnel !

durant presqu'une décennie : une longue introspection et un travail acharné sur mon intériorité...

aujourd'hui en 2022 : Révélation !

Je constate jour après jour combien je suis devenue la femme que je recelais en moi !

Belle illustration de ce que préconise Nietzsche

"Deviens ce que tu es"

 

Que s'est-il passé entre-temps?

Courte chronique

d'un amour enchanteur

puis désenchanté

 

 

C'est la fin des congés...

Pour la 1ère fois de ma vie, je comprends tous ces enfants qui ont exécré ce dernier jour ; toutefois les motifs de mon désarroi n'ont rien à voir avec la peur/panique de retrouver un endroit, une ambiance ou des personnes détestables... il s'agit plutôt d'une angoisse à l'idée de devoir renoncer à la notion d'élasticité de la dimension "Temps" :

1 heure contenue dans quelques minutes comme 1 journée dans nos regards puis 1 nuit dans nos étreintes...

Eh oui ! c'est d'amour dont il s'agit, un amour comme j'ai pu en rêver mais seulement quelques rares nuits, car comment oser rêver un tel amour quand on veut se préserver de tout désarroi ou des assauts lancinants de pessimisme ? 

Est-ce réellement possible de devenir, à un moment précis, l'objet d'un sentiment si fort et si profond ?

La chanson des Rita Mitsouko ne dit-elle pas : "Les histoires d'amour finissent mal... en général", estompant alors la magie de ces moments de grâce... 

Plus je me dilue dans le doute et l'incertitude, plus l'homme assis en face de moi tente de me convaincre que j'ai le droit d'être aimée, que j'ai le droit d'aimer, que j'ai le droit de le dire, que la parole n'est pas fatale pour les sentiments (sic) 

Il est vrai que ses paroles me transcendent...

Je me laisse emporter par sa logorrhée enchanteresse... je tombe en pamoison dans ses bras grand ouverts et je vis pleinement cet amour qui me désarçonne d'abord et peut-être me vampirise ensuite...

Puis un jour l'homme s'est tu ! IrréméDIABLEment !

Sa quête de ma Parole a cessé soudainement, peut-être lorsqu'il a réalisé que tous ces mots qui prenaient forme dans mon cerveau, bien qu'ils ne fussent pour moi que de trop pâles reflets de mon amour, se révélaient à lui comme autant de scuds chargés en émotions trop puissantes pour être contenues par le bouclier de son habituelle désinvolture... 

Son silence m'a écrasée, terrassée quelques temps puis j'ai progressivement appris à vivre avec le souvenir amer d'un amour désenchanté.

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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 13:48

Le monde va mal...

Mon fils va mal...

Constat amer de l'après-Covid ! une période qu'on aurait pu croire rédemptrice, une période où certaines blessures, au lieu de cicatriser, sont restées des plaies ouvertes laissant apparaître déchirements intérieurs, fractures conscientes ou inconscientes qui viennent lézarder le psyché.

Est-ce que je vais mal ? That is the question...

Moi qui ai pris comme résolution pour 2022 la pratique quotidienne de l'équanimité, je me trouve alors à devoir poursuive un périple qui va durer 365 jours, un cycle de 4 saisons pour la nature, un voyage hasardeux, et peut-être précaire (tel qu'il s'est engagé depuis quelques jours) pour l'humanité...

Est-ce que je vais mal ?

Ressentir ce spleen persistant et lancinant sur lequel je surfe au quotidien, au rythme ou au gré des vagues musicales dont l'impétuosité varie selon mes inspirations,

Ressentir ce spleen qui me conduit irrémé(diable)ment vers des dérivatifs artistiques comblant mes yeux et mes oreilles de sensations absolues si douces parfois, si voluptueuses à d'autres moments,

Ressentir ce spleen auquel je dois tant de vibrations positives, est-ce m'autoriser à dire que je vais mal ?

Comme l'écrit Khalil GIBRAN dans le Prophète :

"Votre joie est votre peine sans masque. Et le puits d'où s'élèvent vos rires a souvent été rempli de vos larmes. Et comment pourrait-il en être autrement ? Plus votre peine entaille profondément votre être, plus vous pouvez contenir de joie... (la peine et la joie) Moi, j'affirme qu'elles sont inséparables. Elles arrivent ensemble, et si l'une d'entre elles est assise à votre table, rappelez-vous que l'autre dort dans votre lit."

C'est la citation que reprend d'ailleurs le philosophe Frédéric LENOIR dans son essai "La puissance de la joie" dans son chapitre 7 "La joie de vivre"/ 5ème paragraphe "La force du consentement"

dont voici un extrait :

"Le paradoxe de la joie" tel que définit par Clément ROSSET, un autre philosophe, qui explique que "d'un côté nous faisons le constat que la vie est difficile, que la souffrance est omniprésente, que le chagrin de la perte de nos êtres chers est inévitable, et, d'un autre côté, le seul fait de vivre nous met en joie." 

Prendre alors conscience que je peux aller bien même si tout va si mal, c'est cela la force du consentement ? Accepter de traverser les souffrances inévitables, "franchir les obstacles et continuer d'avancer malgré les difficultés, non pas à cause d'une quelconque rétribution divine, mais par cette mystérieuse loi de la vie qui fait que le consentement, l'acceptation de ce qui est, ouvre la porte à la joie de vivre."

Tous ces mots me coûtent tant en énergie vitale et pourtant ils résonnent dans mon for intérieur et me raisonnent également.

Une anecdote : hier, alors que ma ligne de métro connaissait de graves dysfonctionnements en raison d'un accident de personne (il faut traduire par suicide) sur les voies ferrées, j'ai échangé avec une dame qui attendait sur le quai. Elle se sentait très affectée par ce suicide et m'a raconté qu'un de ses jeunes voisins avait mis récemment fin à ses jours. Face à sa détresse si perceptible, je n'ai pu que lui répondre sans réfléchir : "Oui, le monde va mal et d'ailleurs d'une façon plus personnelle, mon fils va mal... et c'est pour toutes ces personnes qui ne parviennent plus à avoir assez de force pour vivre qu'il faut continuer d'être capable de montrer de la joie... j'ai d'ailleurs dit à mon fils que je ne me laisserai pas entrainée dans la profondeur de son mal-être, qu'il aura toujours mon écoute certes, mais que je ne cesserai de prendre, à tout prix, la vie du bon côté espérant que mon sourire lui donnera peut-être cette envie d'être un instant plus léger... il sait avoir tant d'humour."

Et bien, savez-vous ce que cette dame m'a répondu ?

Elle m'a dit avec un grand sourire plein de gratitude : "Quand je vais rentrer à la maison, je vais dire à mon mari qu'une parfaite inconnue a su me rassurer et me redonner de l'espoir."

J'ai alors senti une grande vague d'émotion m'envahir, j'ai eu des frissons dans tous mes membres... j'avais plaisir à la voir souriante mais paradoxalement, au fond de moi, je me suis soudain sentie si vide et triste, car, sans y prêter attention, j'avais donné cette petite étincelle qui me permettait justement d'aborder tous ces aléas du trafic, dont cette interminable attente, avec équanimité et il devenait alors urgent que je recharge le générateur d'étincelles... Je me suis alors extraite de ce monde abrupt en posant mon casque sur les oreilles pour me plonger dans la découverte d'un album qui vient du froid et qui m'a, après l'écoute de quelques morceaux, enveloppée de son ambiance feutrée et mélodique.

Clin d'oeil de la Vie : il porte finalement bien son titre ;-)

Pour conclure, ma façon de garder mon humanité, en cette époque sombre et chahutée où la souffrance des peuples et des individus n'a pas le même poids selon la situation géographique, 

c'est de militer pour garder et offrir, en signe de bienveillance, mon sourire, mon rire justement défini par Rabelais comme "le propre de l'Homme" !

c'est ainsi témoigner d'un profond respect pour tous ces hommes et toutes ces femmes du Monde qui côtoient et subissent au quotidien la violence, la mort des leurs, et au nom desquel(le)s il m'importe d'accueillir, avec gratitude, tout bienfait de la Vie dont ils/elles sont privé(e)s.

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